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La Littérature
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Quand s'est déclenchée la guerre en Ukraine, nous avons lancé, au sein du mouvement international des poètes, l'idée d'une Chaîne mondiale des poèmes pour la paix. Et nous avons malheureusement toutes les raisons de la poursuivre : Gaza, Beyrouth, le Yemen, le Congo... on recense plus de 56 conflits tout autour de la planète, avec un risque sérieux de troisième guerre mondiale. Déjà plus de 300 poètes de diverses nationalités, y compris de pays belligérants, ont pris part à cette Chaîne. Après avoir publié ces poèmes au fil des jours sur nos pages Facebook, nous avons décidé de réunir les 130 premiers dans cette anthologie. Certes, jamais les poèmes n'ont pu arrêter un missile ou un drone, mais ils peuvent contribuer à faire que se lève un mouvement d'opinion, que s'affirme un courant culturel en faveur de la paix et de la défense de la vie sur Terre.
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Les couleurs de Balbec
Brigitte Albert-Jacouty, Bernard Soupre
- Du Palio
- Regard
- 14 Octobre 2024
- 9782354491352
Au commencement était le Grand Hôtel !
Il est d'usage de situer du côté d'Illiers-Combray la source d' « À la recherche du temps perdu » . D'un baiser du soir compromis par la visite d'un voisin est né un récit de sept tomes.
Si l'esprit de la Recherche vient de là, c'est en revanche à Cabourg que le roman doit le charme de son écriture.
En 1907, on y inaugure le Grand Hôtel. Proust, qui connaît la côte normande depuis l'enfance, décide de s'y installer pour l'été. Il le fera par la suite chaque année jusqu'à la guerre. La magie des couleurs qui l'entourent imprègne son oeuvre.
Bleu, rose, jaune : pour Brigitte Albert-Jacouty, le triptyque des couleurs de Balbec fonde la poésie proustienne.
À l'appui de sa démonstration, elle a invité Bernard Soupre à illustrer ses pages de 21 aquarelles originales. La rigueur de la plume et la légèreté du pinceau se font écho dans un dialogue harmonieux
Brigitte Albert-Jacouty, professeur de lettres classiques, est conférencière et auteure d'articles sur l'oeuvre de Proust. Elle est membre du Cercle littéraire de Cabourg-Balbec et de la Société des amis de Marcel Proust. -
Les femmes françaises - des portraits inédits de Hallyday, Gainsbourg, Gary - les 5 leçons de Churchill - les mots d'une infirmière - les glaciers bleus et le tronc d'un aspen - le frère disparu - Picasso et Prévert face à la mer - Belmondo qui meurt dans les bras de Denner - la tendresse infinie des enfants - Luchini, Trintignant, Chirac - les résistantes... C'est comme une rivière qui coule, celle d'une vie.
Surprenant, révélant la face intime de Philippe Labro, sagesse et passions, aveux et citations, voici le roman vrai d'un homme qui évoque «les choses fondamentales» et vient nous dire : «L'amour existe.»
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Quel intérêt peut avoir ce bouchon de cristal que tant de gens veulent posséder par tous les moyens, y compris le meurtre ?
Le plus difficile dans une affaire, nous dit Arsène Lupin, souvent, ce n´est pas d´aboutir, c´est de débuter. En l´occurrence, par où débuter ? Quel chemin suivre ? Sans rien connaître, sans savoir quelle partie était jouée, quelles étaient les cartes et qui tenait l´enjeu, Arsène Lupin se jette au plus fort de la bataille. Mais l´adversaire se révèle très vite redoutable et Lupin est plusieurs fois renvoyé à la case départ. Le jeu sera impitoyable, le suspense poignant.
Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur, l´éternel séducteur, l´insolent, réussira-t-il à déjouer les forces du mal et de la haine ?
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Donald est un être fantastique, digne des personnages de Tomi Ungerer et Tim Burton (qui reconnaît en Edward Gorey un de ses maîtres).
Dans une histoire, Donald cherche son ver. Dans l'autre, son écharde.
Avec cela, on a tout dit, et rien à la fois.
Les auteurs D'origine allemande, poète à ses heures, grand spécialiste de la littérature jeunesse, professeur émérite à Harvard, Peter F. Neumeyer (1929) se consacre depuis sa retraite et selon ses propres mots à la critique littéraire, au dessin, pitoyablement à la peinture, à la sculpture, de temps à autre au tourisme, et à la marche.
Il y a toujours à dire sur Edward Gorey (1925-2000). Un aperçu de ses expériences est mis à la disposition des lecteurs à la fin du livre Le Rapetissement de Treehorn. Parmi les choses qui n'ont pas encore été révélées et qui mériteraient de l'être, il y a par exemple ses illustrations du Hareng Saur, poème de Charles Cros dont la dernière strophe nous offrira une conclusion provisoire :
J'ai composé cette histoire - simple, simple, simple, Pour mettre en fureur les gens - graves, graves, graves, Et amuser les enfants - petits, petits, petits. -
- C'est lui! C'est lui! chuchotèrent les jeunes gens en proie à une vive excitation.
Le docteur Ramzi An-Nawawî n'était pas un docteur comme les autres, un vulgaire guérisseur de maladies humaines. Il se consacrait exclusivement à la recherche et avait construit dans une aile de sa villa un laboratoire ultramoderne où il se livrait à des expériences sur des rats, des chats, des singes, des végétaux. Vêtu d'une gandoura sombre comme sa peau. Son visage saisissait. Sous la calotte noire des cheveux, un front ample trahissait des dons intellectuels, tandis que la bouche ourlée débordait de sensualité et que le menton creusé d'une fossette suggérait la tendresse. Kassem n'avait jamais contemplé un être aussi attirant.
Né à Lille, de père guadeloupéen et de mère roumaine, Kassem ne sait où se situer et se voit forcé d'endosser des identités qu'il n'a pas choisies. Il rencontre le Dr Ramzi dont il devient l'assistant et le protégé. Le médecin a une réputation sulfureuse. Kassem soupçonne des pratiques douteuses, voire coupables. Mais Ramzi exerce sur lui une fascination dont il ne peut se défendre. Ce Dr Ramzi est-il vraiment un sauveur? Kassem saura-t-il s'affranchir de lui? Énigmes et rebondissements sur un rythme haletant nous entraînent dans l'univers de Maryse Condé, sur les pas de son héros au destin à la fois burlesque et pathétique.
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Daniel, le narrateur, rencontre une jeune femme 'à l'allure de princesse fatiguée', Christine Stretter, qui vit un peu hors du temps, entre un père passionné de mappemondes et un fiancé se rêvant cinéaste. Dès lors, se noue une relation à part, clandestine, faite 'd'attachement, de compréhension, de douceur'.
Au fil de ce roman nimbé de mystère, une géographie subtile se dessine. Dans un Paris enneigé, de rues en pente en chambres d'hôtel, des perspectives nouvelles ne cessent de s'ouvrir. Des décors très finement tracés révèlent tour à tour une énigmatique patronne de café, un ancien professeur de danse en proie à la solitude puis, à Casablanca où Daniel part en quête de meubles pour le compte d'un collectionneur, un volubile gardien d'immeuble ou encore l'étrange propriétaire de deux fauteuils signés du décorateur Jean Royère. Mais une figure domine, entre ombre et lumière : celle, singulière, de Christine Stretter.
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'Lisbonne. Je m'y coulerai, j'y reviendrai. Ces allers et retours seront des caresses, des oscillations : les matins du Portugal, le ciel bleu au-dessus des maisons, l'air du Tage et l'incertitude déchirante qui gouverne toute vie portuaire. Longtemps, nous avions gardé ce mot de passe sur nous et entre nous : Lisbonne. Si l'aventure tournait mal, si l'histoire devenait trop noire, la ville blanche serait notre point de chute.
Tu avais cette excentricité des femmes slaves promptes à se consumer pour une cause perdue tant qu'il y a du panache, de l'honneur, une injustice à pourfendre. Tu déshabillais les mensonges, brûlais les masques. Je croyais que nos voyages au Portugal allaient tromper la mort, transformer la roulette du sort en toupie folle. Nous allions remporter la mise, une nuit de bringue, dans un casino non loin de Cabo da Roca, le cap le plus à l'ouest de l'Europe. Ma martingale était un mensonge. J'ai trafiqué mes sentiments à coups de paysages, de paradoxes, de vitesse. Tu m'as poussé dans le fossé. Éclopé, je prétendais encore courir les océans.'
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Une disparition énigmatique. Une lettre mystérieuse. Des histoires d'amour et une enquête policière dans le monde de la science. Avec les secrets de l'univers comme enjeu. Avec les grands systèmes de la physique comme indices. Avec Platon, Aristote, Galilée, Kepler, Newton, Einstein comme témoins. Basculerez-vous, à votre tour, de l'autre côté de la Relativité?
Irène coule des jours tranquilles avec le grand homme de ses rêves, Bernard, un physicien de renom. Qui, soudain, disparaît. En laissant pour toute indication que la clé de l'affaire se trouve chez Einstein.
Voulant atteindre le génie, Bernard va-t-il tenter, au risque de sa vie, l'expérience cruciale destinée à prouver sa folle théorie? Et rejoindre le monde de la logique pure?
Comment, dès lors, le retrouver?
Irène va entamer un périple à travers la physique. Grande histoire et petites anecdotes, visions enflammées et expériences concrètes, portraits vivants de savants et récits de vie, c'ets tout un continent inconnu qu'il lui faudra découvrir. Marie, son amie de coeur ayant renoncé à la recherche, l'Ours, un mathématicien surdoué, Léo, un journaliste scientifique étrange et érudit, seront là pour l'aider. Mais, au fait, eux-mêmes sont-ils vraiment ce qu'ils prétendent être? Et si la science était avant tout la plus formidable aventure de l'imaginaire?
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Le 31 mai 1906, à Madrid, le peuple en liesse célèbre le mariage d'Alphonse XIII avec une princesse anglaise de dix-neuf ans, Victoire-Eugénie de Battenberg. Le cortège nuptial progresse lentement à travers la ville. Mais le pas paisible des chevaux cache mal ce qui se prépare au bout du parcours, à deux pas du palais royal.
C'est cet événement historique qui a inspiré à Robert Pagani Mon roi mon amour. Séduit par le sort d'une jeune femme devenue reine d'Espagne dans des circonstances aussi dramatiques que violemment romantiques, il s'est glissé dans la peau de Victoire-Eugénie.
Mélange d'innocence et d'érotisme, ce court roman au style très vif est à la fois lyrique, torride et plein d'humour.
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'Le Sud-Ouest ressemblait plus à l'Irlande qu'au Midi. Six mois sur douze, on pataugeait dans la fange, avec des bottes en caoutchouc qui faisaient ventouse. Les déplacements étaient compliqués, il fallait tirer les pieds vers le haut, dans un bruit de succion dégueulasse. On mettait son énergie à s'extraire les pieds du sol, de quoi devenir neuneu à la longue. Les mouvements lourds, comme avec un élastique dans le dos et du vent plein la gueule, ça donnait pas des allures de danseur mondain. Le pire, c'est que ce côté laborieux des choses, on l'avait aussi dans la tête.' Âpre et sensible, Les pieds lourds retrace le parcours d'un fils de paysan dont l'enfance est marquée par la dureté de la vie à la campagne dans les années 1960. Il veut échapper à sa condition, quel que soit le prix à payer, et prend la fuite.
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Dans une France futuriste, le jeune Narcisse et son ami Brice se préparent à exposer les oeuvres de l'odieux peintre Spick au Centre fléchi, leur galerie d'art de Montpellier. Narcisse n'a guère le coeur à l'ouvrage : Sylvie, la femme qu'il aime, vient de l'éconduire sans explication.
À la veille du vernissage, un immeuble s'écroule. Les jours suivants, plusieurs tombent en miettes. Une espèce inconnue de termites a envahi la ville. Laissant derrière lui l'introuvable Sylvie, Narcisse se résigne à fuir. Il part à l'aventure avec Brice et leurs voisins de la rue du Cygne, dont le commandant Loudéac, qui s'autoproclame chef du groupe. Commence alors un exode sur des routes livrées aux troupes, aux milices et aux réfugiés, où tous les repères volent en éclats. Dans ce roman apocalyptique et drôle, l'effondrement de l'immobilier provoque en quelques jours celui de la civilisation tout entière.
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Tome 2 de la saga Des grives aux loups Saint-Libéral est un petit bourg de Corrèze, tout proche de la Dordogne, pays d'élevage et de polyculture. Avec dix hectares et dix vaches, on y est un homme respecté comme Jean-Edouard Vialhe, qui règne en maître sur son domaine et sa famille : sa femme et leurs trois enfants, Pierre-Edouard, Louise et Berthe. Dans cette France qui n'avait guère bougé au XIXe siècle, voici que, avec le siècle nouveau, des idées et des techniques révolutionnaires lentement apparaissent et s'imposent. Et le vieux monde craque...
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Juin 1940... La Wehrmacht déferle sur la France. Civils et militaires s'enfuient. Bientôt, une colonne blindée nazie s'approche d'un des derniers ponts encore intacts du côté d'Orléans. Sur la rive nord, une compagnie de Sénégalais défend les abords du pont. Sur la rive sud, une poignée de volontaires armés d'un canon antichar s'apprête à une résistance désespérée.
Parmi ces hommes, le sous-officier Henri Dragance, écrivain dans le civil et ancien combattant antifasciste de la guerre d'Espagne. En dépit de son humour, de ses réelles qualités militaires, de ses airs désabusés, de sa vie de bohème et de ce détachement que donne parfois la notoriété, Dragance, petite cinquantaine, est en réalité un homme fragile et vulnérable. Sur la dernière barricade qui défend les routes du Sud, l'écrivain fera la connaissance de l'une de ses lectrices passionnées, Sylvie, jeune femme d'origine polonaise, mal mariée et malheureuse dans sa condition étouffante de petite-bourgeoise. Le coup de foudre entre ces deux êtres que tout semblait séparer sera immédiat.
S'appuyant sur des documents historiques, ce livre souligne également le sort atroce que les nazis réservaient aux Sénégalais et celui, guère plus enviable, que certains civils français firent subir à leurs compatriotes qui voulaient résister. Juin 1940 annonce la barbarie nazie et la lâcheté de Vichy.
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Le parcours d'une femme, chef d'entrepriseDepuis la création de sa première entreprise jusqu'à aujourd'hui, Annick Hercend nous relate dans un livre passionnant le parcours d'une femme, chef d'entreprise, dans l'industrie. Elle a vécu tous les séismes économiques, en a surmonté de nombreux ; elle a rencontré les grands patrons d'industrie, de l'automobile, de l'aérospatial ; elle a fondé plusieurs entreprises, en a acheté jusqu'au Canada, a commercé avec la Chine, le Maroc.
Un témoignage passionnant.
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À dix-huit ans, Aimée se plie au charme froid de Candre Marchère, un riche propriétaire terrien du Jura. Pleine d'espoir et d'illusions, elle quitte sa famille pour le domaine de la Forêt d'Or. Mais très vite, elle se heurte au silence de son mari, à la toute-puissance d'Henria, la servante. Encerclée par la forêt dense, étourdie par les cris d'oiseaux, Aimée cherche sa place. La demeure est hantée par le fantôme d'Aleth, la première épouse de Candre, morte subitement peu de temps après son mariage. Aimée dort dans son lit, porte ses robes, se donne au même homme. Que lui est-il arrivé ? Jusqu'au jour où Émeline, venue donner des cours de flûte, fait éclater ce monde clos. Au fil des leçons, sa présence trouble Aimée, éveille sa sensualité. La Forêt d'Or devient alors le théâtre de désirs et de secrets enchâssés.
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Ce livre est le premier à avoir rassemblé les écrits du célèbre pasteur noir assassiné le 4 avril 1968. Il raconte la vie et le combat d'un des personnages politiques les plus importants du XXe siècle à travers sa propre vision des événements. On le découvre, jeune étudiant blessé par la ségrégation contre laquelle il va s'insurger, puis tribun enflammé, dirigeant du Mouvement pour les droits civiques, mais aussi époux amoureux et père attentif.
On l'entend dénoncer l'impérialisme, la discrimination raciale, l'oppression économique et raconter ses rencontres avec Gandhi, Malcolm X, Kennedy... -
Quelques mois à peine après avoir perdu un enfant à la naissance, Marie-Claude Barrette est de nouveau enceinte. Par précaution, elle passe une amniocentèse. Le verdict est sans appel, les chances de mener sa grossesse à terme sont minces et requièrent un sacrifice impensable : s'immobiliser complètement. Avec son mari, Mario Dumont, alors élu à l'Assemblée nationale, et grâce au soutien de sa famille, dont sa fillette de trois ans, Angela, elle décide que le jeu en vaut la chandelle. Commence alors pour elle un bed-in. Clouée au lit pendant cent trente-trois jours, elle observe le monde qui tourne autour d'elle d'un oeil tantôt critique, tantôt amusé. Une histoire inspirante !
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Pendant vingt ans, quinze ans, et de plus en plus intensément avec le temps, le Narrateur eut l'oeil fixé sur Fanny, son amie. Il la considéra mille fois de dos, de profil, de face avec douceur car Fanny redoutait un peu les regards dans les yeux. Il était sensible à son corps dur, ferme, et parfois à demi mort comme celui de L'Homme pétrifié. Dans ce corps, quelque chose était figé et ne circulait pas : le sang? la lymphe? C'était avec des mots, ses mots - pauvres choses - que le Narrateur tentait de redonner vie à ce corps, d'y faire circuler la vie bouillonnante, intrépide, qui se tenait ramassée en Fanny au creux de son ventre comme un poing serré, une pierre, un enfant mort, une pauvre bête empaillée.
Fanny est un être insondable. Par intermittences, elle laisse entrevoir des facettes singulières de sa personnalité. La jeune femme au regard perdu peut être enjouée, rieuse, mutine. Derrière le masque lisse qu'elle offre à son entourage existent d'autres Fanny : une Fanny bis, une Fanny ter, comme celle qui un jour a chapardé un chapeau léopard... Mais ces Fanny-là restent cloîtrées dans une enveloppe charnelle rigide. Fanny porte en elle une douleur, elle est 'différente'. C'est cette différence que le Narrateur interroge inlassablement.
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'Il était une fois un enfant étrange qui n'aimait pas le gâteau au chocolat...' Tenir en équilibre. Être d'ici et d'autre part, à la fois bon et mauvais, mélancolique et heureux. Jongler avec les fibres du réel et la nébuleuse des rêves. À force de volonté, faire d'une corde un monde merveilleux où tout devient possible.
C'est ce que le vieux Célestin a enseigné à Robin. Il a légué à l'enfant le sceptre d'un royaume fabuleux. Tout au long de ses confessions, Robin tâche de comprendre ce qui s'est passé entre cet homme et lui. Il essaye de tenir sur la corde de l'existence, d'y danser avec grâce, il se blesse, puis il remonte sur le fil avec acharnement.
Le premier amour, les paradis artificiels, la bohème... Comment être heureux aujourd'hui et demain? Comment trouver l'équilibre dans une réalité où rien ne tient en place? Enfin, comment rêver les yeux ouverts?
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CLAVIGO Traduit de l'allemand par Claude Darmastädter : Drame en 5 actes
Johann Wolfgang Goethe
- La Bruyere
- 9782750018986
CLAVIGO, jeune auteur et publiciste grisé par ses succès l'ayant porté jusqu'à la cour d'Espagne, s'avère en privé arriviste et immature. Il a trahi et humilié sa fiancée, laquelle l'avait pourtant soutenu lorsque jadis il était arrivé seul, démuni et sans appuis à Madrid. Car chez lui le désir ardent de célébrité et d'honneurs surpasse l'aspiration au bonheur par le mariage. Sous l'emprise de son orgueil et de son ambition... et éperonné par un faux ami, il ne parviendra pas à se racheter et tombera sous le bras vengeur du frère de la jeune fille dupée. Ce drame du jeune Goethe (1774) est tiré d'un fait réel, le voyage de Beaumarchais à Madrid dix ans auparavant avec sensiblement le même objectif. Mais Goethe aurait mêlé à cette histoire une confession de ses propres péchés sentimentaux de jeunesse, visant l'absolution par les acclamations du public.
Claude Darmstädter (né en 1953), professeur d'allemand depuis 1985 successivement à Paris, Lille, Strasbourg, Versailles et Tours, propose dans cet ouvrage une traduction à la fois fidèle et lisible comme une oeuvre française, faisant redécouvrir cette pièce originale mêlant, jusqu'à son dénouement tragique, cas de conscience et conflits, rebondissements et passages comiques, ces derniers manquant rarement chez le grand dramaturge allemand. -
Autour de Myriam, des voix multiples. Elles racontent, digressent, se répondent.
Divers tableaux évoquent une année particulière, l'année 1998 au cours de laquelle Myriam retrouve, se rappelle les récits, les souvenirs de trois rencontres qui ont changé sa vie.
La réalité transformée par l'écriture. La liberté de la fiction.
Dans La Veste, deux voix qui se croisent, s'épaulent, celle des berbères du M'Zab et celle de Paul. Ses lettres en souffrance à Yann, son frère aîné tué pendant la guerre d'Algérie.