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Prix
Alphonse Allais
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Le 1er avril 1897, Alphonse Allais publiait chez Ollendorf son Album primo-avrilesque, composé, écrivait-il en avant-propos :
« 1. D'une spirituelle préface par l'auteur ;
2. De sept magnifiques planches gravées en taille-douce et de différentes couleurs ;
3. D'une seconde préface presqu'aussi spirituelle que la première,
Et enfin
D'une marche funèbre spécialement composée pour les funérailles d'un grand homme sourd. »
Ce poisson d'avril était le couronnement du long parcours de l'auteur aux côtés de divers mouvements en rupture avec leur époque : Les Arts Incohérents, le Chat Noir, les Zutistes, les Hirsutes, qui eurent comme autres compagnons de route Rimbaud, Duchamp, Satie... Leurs provocations et autres manifestes annoncent dadaïsme et surréalisme. L'originalité d'Allais est qu'il fait ici un pied-de-nez non seulement à l'art académique de son temps, mais aussi, dans une anticipation géniale, à certains excès de notre art contemporain. Il subvertit même les avant-gardes à venir ! Son monochrome rouge : « Récolte de la tomate par des cardinaux apoplectiques au bord de la Mer Rouge », préfigure-t-il le minimalisme de Malevitch ou de Rodtchenko ? Sa partition musicale vierge annonce-t-elle les « 4'33'' » (de silence) de John Cage ? Chacun répondra à ces questions selon ses convictions. Cet ouvrage est la première réédition de cet album, devenu introuvable, sous forme de livre-objet. -
Par les bois du Djinn Parle et bois du gin : poésies complètes
Alphonse Allais
- GALLIMARD
- Poesie Gallimard
- 16 Juin 2005
- 9782070307739
Alphonse Allais naît à Honfleur en 1854, précisément le jour où Rimbaud fait de même à Charleville : le 20 octobre. Ensuite, il entre dans la carrière en dilettante résolu, honorant quelque temps de sa présence les cours de l'école de Pharmacie de Paris avant d'abandonner ses études pour rejoindre les Hydropathes et les Fumistes en compagnie de « l'illustre » Sapeck. Rédacteur en chef du Chat Noir pendant cinq ans, il collabore également au Mirliton, au Gil Blas, au Journal, au Sourire. Il publie quantité de contes, de chroniques, de textes inclassables qu'il regroupe dans une douzaine de volumes auxquels il donne le titre d'oeuvres anthumes, se doutant bien que les posthumes viendraient à leur heure, très exactement après le 28 octobre 1905, jour où il meurt à Paris des suites d'une phlébite.
Mystificateur de génie qui se joue des identités, de la logique, du langage, de l'ordre et de la respectabilité sous toutes ses formes, Alphonse Allais est avant tout un inventeur. Le poème morne traduit du belge, c'est lui ; les rimes riches à l'oeil, les poèmes hydrocéphales, c'est encore lui ; le vers néo-alexandrin, c'est toujours lui. Sans jamais tirer à la ligne, sans jamais ressasser ses expérimentations, il ouvre le champ que laboureront, en lui rendant grâce, les pataphysiciens et les oulipiens d'aujourd'hui.
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Le Captain Cap ; ses aventures, ses idées, ses breuvages
Alphonse Allais
- Sillage
- 26 Novembre 2017
- 9791091896696
Candidat malheureux aux élections législatives d'août 1893, Albert Caperon, dit le Captain Cap, présente un programme résolument anti-bureaucratique et anti-européen. Il souhaite également transformer la place Pigalle en port de mer.
Si les 134 voix qu'obtint le candidat à l'issue du premier tour ne lui permirent pas de siéger à la Chambre des députés, Alphonse Allais, qui fut son ami et le témoin de son existence, lui assura de passer à la postérité.
Le Captain Cap, recueil de contes rédigés entre 1892 et 1901, agrémenté des recettes des cocktails dégustés par les personnages, reste l'un des sommets de l'oeuvre d'Allais.
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Qui ne croit pas au Père Noël ?
Pascal Lemaître, Alphonse Allais, Bret Harte, Louis Dantin, Pierre de Coubertin, Thomas Nelson Page
- Editions de l'Aube
- Illustres
- 8 Novembre 2024
- 9782815957441
Qu'on l'appelle bonhomme Noël, père Noël ou Santa Claus, il est celui qui apporte joie et cadeaux. Souvent distrait, parfois bougon, mais avec un coeur immense, ce personnage tout de rouge vêtu est au centre de ce recueil. Sous la plume d'Alphonse Allais, de Louis Dantin, de Bret Harte ou encore d'O. Henry, de Thomas Nelson Page et de Pierre de Coubertin, il est le héros de ces contes de Noël tendres et pleins d'humour qui vous donneront envie de croire à son existence !
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Avec lui, le lecteur n'est jamais seul ; il est le complice de l'auteur t se surprend d'avoir ri de bon coeur d'un humour aussi noir. Mais Alphonse Allais n'est pas un humoriste pessimiste ; si optimiste au contraire que, de son vivant, il avait donné à ses livres le titre d'oeuvres anthumes. Alfred Jarry lui avait répondu d'avance par une boutade prophétique : « Allais (Alphonse), celui qui ira. » Ce volume contient : A se tordre - Vive la vie ! - Pas de Bile ! - Le parapluie de l'escouade - Rose et vert pomme - Deux et deux font cinq - On n'est pas des boeufs - Le Bec en l'air - Amours, délices et orgues - Pour cause de fin de bail - Ne nous frappons pas - Le Captain Cap.
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Alphonse Allais se considérait comme un auteur pour commis voyageurs. On n'a cessé de colporter ses bons mots, du calembour épais (Monsieur Lecoq-Hue) aux réflexions cyniques («à la suite d'une chute de cheval, j'avais perdu tout sens moral»), en passant par les considérations absurdes («Angéline rappelait d'une façon frappante La Vierge à la chaise de Raphaël, moins la chaise»).
C'était pourtant un «grand écrivain» qui «créait à chaque instant» (Jules Renard). André Breton a rendu justice à son «humour noir», tandis qu'Umberto Eco l'a étudié comme l'un des maîtres du récit. En publiant A se tordre, son premier recueil, une collection de «classiques» le fait entrer dans le Panthéon des Lettres et le consacre premier comique du XIXe siècle.
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Vive la vie ! est un recueil de 29 nouvelles dont nous avons extrait 8 nouvelles.
Ce titre est paru pour la première fois en 1892 : Librairie Marpon et Flammarion, 290 p. Collection Les Auteurs gais.
Ce sont des histoires drôles où se cache un humour glacial plutôt amer sous une apparente gaieté.
Dans la première nouvelle intitulée : La fin d'une collection, il s'agit du marquis, Bois-Lamothe, homme riche, beau, solide et grand propriétaire foncier.
Grand coureur de jupons, inlassable trousseur de jupons. Mais le marquis est un grand collectionneur d'haricots. Il trie toutes sortes d'haricots et il les trie selon leur couleur : noir, violet, blanc, rouge, enfin tout ce qu'il trouve comme haricots. Un jour, arrivent chez lui son neveu et sa femme et ils ne trouvent pour les recevoir que la servante du marquis. Les invités attendent le retour du marquis mais il tarde à rentrer alors la nièce du marquis demande à la servante de quoi préparer le déjeuner et se dirige vers la cuisine et demande les ingrédients nécessaires. Elle prépare un très bon repas et voici le marquis qui arrive. Il salue son neveu, sa nièce et après les salutations, ils passent à la table. Le marquis a commencé à manger, et voilà qu'on lui présente un bon plat d'haricots : à la vue de ce plat avec sa collection d'haricots ses yeux sont exorbités et il tombe de sa chaise : il est mort.
Moralité : Blaguez le collectionneur tant que vous voudrez, mais ne leur faites jamais manger leur collection, même à l'oignon.
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Trois contes ; conte à Sara, la vengeance de Magnum, le croco
Alphonse Allais, Henri Galeron
- Des Grandes Personnes
- 9 Octobre 2014
- 9782361933807
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En ribouldinguant !
Alphonse Allais, Stéphane Trapier
- L'Arbre Vengeur
- Exhumerante
- 6 Juin 2019
- 9791091504959
On a un peu oublié le sens du mot ribouldinguer qui signifie faire la fête. Et c'est bien à une bombance de mots d'esprit, de situations cocasses, de saynètes poilantes que nous convie le désopilant Allais dans ce recueil d'histoires parues au tournant du siècle. On y trouve tout ce qui fait le sel de la Belle époque : les cocus magnifiques, les infidèles de haut rang, les imbéciles fameux, les malhonnêtes de tous poils, les bourgeois grotesques, les malins malicieux... Ils sont racontés comme si l'auteur venait de les croiser, en verve de confidences et de demi-mots, maniant la litote avec génie et déployant un sens de la formule qu'on ne trouve que chez Jules Renard et Tristan Bernard ses amis.
C'est toute une époque qui se dessine, faussement coincée et superbement libre.
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Aussi savoureux que le volume des oeuvres anthumes, ce recueil des oeuvres posthumes réunit les meilleurs contes, fantaisies et chroniques d'Alphonse Allais, parmi les quelque mille trois cents parus dans la presse entre 1875 et 1905.
Allais débute sa carrière de journaliste à vingt ans en publiant ses premières fantaisies dans un journal humoristique, Le Tintamarre. Il écrit ensuite dans de petites feuilles du Quartier latin, L'Hydropathe, Les Ecoles, L'Anti-Concierge, ou La Cravache de Montpellier, avant d'émigrer à Montmartre et de collaborer au Chat Noir dont il est nommé rédacteur en chef.
Devenu journaliste professionnel, il travaille dans de grands journaux parisiens comme Gil Blas, Le Journal et Le Sourire.
Le 20 octobre 1905 paraît sa dernière chronique dans Le Journal, «La faillite des centenaires» ; il meurt le 28 octobre, à 51 ans.
«... Plusieurs fois par semaine, disait Maurice Donnay, Alphonse Allais a distribué de la joie à des milliers de lecteurs. [...] Dans le métro, dans les omnibus, dans la rue, on entendait cette phrase : "Avez-vous lu celui de ce matin ?" Il s'agissait de l'article d'Alphonse Allais et pendant quelques instants, ces humbles gens avaient pu croire, effectivement, que la vie était drôle.» Guy Schoeller.
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Le langage des fleurs ; savoir hennir ; le Chambardoscope
Alphonse Allais
- Grinalbert
- 15 Octobre 2010
- 3760141490104
Un riche propriétaire foncier contraint de payer un pré plus de dix fois sa valeur, un homme vendu aux enchères, une curieuse et tragique démonstration d'arithmétique, un fumiste qui passe l'hiver sur la côte sans débourser un centime, la véritable histoire des attributions paradisiaques de saint Pierre, etc. Les oeuvres d'Alphonse Allais?-?écrivain, humoriste, poète, peintre...?-?regorgent de personnages loufoques et de situations burlesques. Parmi plusieurs centaines de contes légués à la postérité nous vous en proposons ici une dizaine, truffés de bons mots et à l'humour ravageur, peinture d'un monde surréaliste qui, finalement, pourrait bien être le nôtre.
Pour son troisième enregistrement en notre compagnie, François COSTAGLIOLA a su trouver un équilibre subtil dans son interprétation des textes d'Alphonse ALLAIS, réussissant à en préserver toute la qualité littéraire sans en sacrifier l'humour et la légèreté.
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Retenons une baleine volante, un colonel en poupée gonflable, des escargots sympathiques, une modification de la charité à Paris, un crime estival, une insularisation de la France, un perroquet missionnaire, deux cousins jumeaux, une application inédite du vernis à ongles, et bien d'autres points à éclaircir...
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Comédies, vaudevilles, revues, féeries, proverbes - Alphonse Allais a bien écrit et fait représenter deux douzaines de pièces en moins de dix ans, de 1896 à 1904. Toutes celles qui ont été retrouvées sont rassemblées dans ce volume. Cinq, entièrement inédites, reproduites pour la première fois d'après les manuscrits. Deux publiées du vivant d'Alphonse Allais, jamais réimprimées depuis un siècle. Trois épuisées depuis plus de trente ans. C'est la première fois que paraît depuis sa mort en 1905 un tel ensemble d'inédits d'Alphonse Allais - le dernier humoriste avant l'an 2000, présenté par François Caradec.
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Tout le monde connaît son nom, cite parfois ses bons mots, mais qui a lu son oeuvre immense ? " Allais Alphonse (pas XIII), né à Honfleur, de parents français mais honnêtes. Élève de l'École anormale inférieure, 3, place de la Sorbonne. " Ainsi se présente lui-même Alphonse Allais, ce cas unique dans l'histoire de la littérature française.
Humour noir, humour rose, vers, prose, maximes, fables express, distiques olorimes, breuvages, calembours, inventions mirobolantes, il a tout fait ! Et la quintessence de la pensée allaisienne est réunie dans ce seul volume, somme de deux années de recherches dans les trésors cachés de la Bibliothèque nationale, régulièrement réédité, et pour cause : il est devenu un grand classique de l'humour.
Les familles, l'été venu, se dirigent vers la mer en y emmenant leurs enfants. Dans l'espoir, souvent déçu, de noyer les plus laids.
* Un gentleman est un monsieur qui se sert d'une pince à sucre, même quand il est seul.
* Dieu a sagement agi en plaçant la naissance avant la mort ; sans cela, que saurait-on de la vie ? -
Quand on sait que Magritte a peint un Hommage à Alphonse. Allais, qu'il portait une grande admiration à notre auteur, la tentation est grande de sélectionner des textes de l'écrivain en sollicitant l'oeil complice du peintre.
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Les confessions d'un enfant du cycle
Alphonse Allais
- Mercure De France
- 9 Novembre 2012
- 9782715233485
Alphonse Allais aurait dû être pharmacien, il fut humoriste. Il aurait voulu être écrivain lyrique, il fut journaliste sportif. Dans ce recueil, nous proposons l'intégralité des chroniques, toutes inédites, que l'humoriste a fait paraître dans le quotidien sportif l'Auto-Vélo entre 1902 et 1903. En fin de volume, nous y avons adjoint ses meilleures nouvelles parues dans la presse française sur un de ses thèmes de prédilection, le vélocipède. En effet, personne ne soupçonnait ce joyeux drille, épicurien, se passionner pour ces nouveaux moyens de locomotion que furent successivement la bicyclette puis l'automobile. Rentrez gaiement dans son univers comique, fantastique, diabolique et loufoque. Son oeuvre est un eldorado, une mine d'or dans laquelle il suffit de se baisser pour puiser:il a tout inventé!
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Publié pour la première fois en 1890, un drame bien parisien d'alphonse allais est un petit chef-d'oeuvre patrimonial.
Le texte, véritable tour de passe-passe littéraire, mystifie les lecteurs qui s'empressent de le relire à la recherche d'un ressort caché. en vain ! les images malicieuses de christelle enault ajoutent encore au charme d'une histoire qui oscille entre humour et passion.
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Cher Monsieur vous-même ! : Correspondance 1875-1905
Alphonse Allais
- Fayard
- 1 Avril 1999
- 9782213603247
Comme dans ses contes et ses nouvelles, il suffisait de peu à Alphonse Allais, d'une lettre, d'un « pneumatique » ou même d'un télégramme, pour que les choses de la vie tournent à la « vie drôle » et pour que transparaisse sous l'ironie et les blagues un homme pudique et tendre, enthousiaste et flemmard, avec des soucis d'argent et sa mélancolie, - un humoriste aux prises avec ses angoisses.François Caradec a rassemblé et annoté près de 200 lettres pleines de drôlerie, de tendresse et parfois de vacherie, qu'Alphonse Allais adressa à ses proches et à ses pairs.
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Que se passe-t-il donc dans On n'est pas des boeufs ?
Retenons, entre autres, des lapins ivrognes, l'histoire hilarante d'un bouchon bavarois, un beau barbu insomniaque, des culs-de-jatte militaires, un vieillard trop propre, un bénitier géant, une calomnie, un hôtelier perclus d'avarices comme on dirait de varices, un miracle indiscutable, des sandales en peau de pauvres, et une légitime réclamation du mercure des thermomètres.
Après le succès de Vive la Vie ! chez le même éditeur, voici un autre opus de notre Allais national, à lire, à offrir, et à relire.
Voilà, je vous ai fait l'article. Si avec ça, vous ne l'achetez pas, je mange mon chapeau.
Prière de m'éviter toute indigestion liée à l'abus de textile dans mon précieux oesophage.
Merci. -
La nuit blanche d'un hussard rouge, monologue
Alphonse Allais
- Hachette Bnf
- 3 Octobre 2023
- 9782418027107
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"Le Parapluie de l'escouade" est une courte histoire humoristique écrite par Alphonse Allais. Dans cette histoire, Allais présente une situation absurde et comique impliquant un escadron militaire.
L'histoire se déroule alors qu'un escadron militaire défile sous la pluie battante. Pour éviter d'être mouillés, les soldats utilisent des parapluies qu'ils ouvrent et referment au rythme des ordres du commandant. Ainsi, chaque fois que le commandant ordonne "Parapluie ouvert !" les soldats déploient rapidement leurs parapluies, et lorsque l'ordre "Parapluie fermé !" est donné, ils les referment aussitôt.
Cette situation absurde met en évidence l'absurdité des règles militaires et la manière dont les soldats obéissent de manière mécanique et rigide, même dans des circonstances ridicules. Allais utilise l'humour pour satiriser la discipline militaire et souligner le côté dérisoire de certaines pratiques.
"Le Parapluie de l'escouade" est caractéristique du style humoristique d'Alphonse Allais, qui se caractérise par son ironie mordante, son sens de l'absurde et sa capacité à trouver l'humour dans les situations les plus inattendues. -
"L'Affaire Blaireau" est une comédie satirique écrite par Alphonse Allais, un célèbre écrivain français du XIXe siècle connu pour son humour absurde et son style unique. Le livre raconte l'histoire d'un personnage nommé Jacques Vingtras, un homme d'affaires peu scrupuleux et manipulateur.
L'histoire commence lorsque Jacques Vingtras décide de monter une escroquerie audacieuse impliquant un riche collectionneur nommé M. Blaireau. Vingtras planifie de vendre à Blaireau une collection de tableaux de maîtres qu'il prétend être authentiques, mais qui sont en réalité des contrefaçons grossières. Avec l'aide de ses complices, Vingtras réussit à convaincre Blaireau de l'authenticité des tableaux et à conclure la vente pour une somme exorbitante.
Cependant, les choses commencent à se compliquer lorsque Blaireau découvre la supercherie et menace de dénoncer Vingtras à la police. Paniqué à l'idée d'être exposé et arrêté, Vingtras met en place un plan pour se débarrasser de Blaireau une fois pour toutes. Mais ses plans sont perturbés par une série d'événements inattendus et comiques, notamment l'intervention d'un détective bègue, d'un rival amoureux jaloux et d'une fiancée excentrique.
Au fur et à mesure que l'histoire progresse, les rebondissements deviennent de plus en plus farfelus, et Vingtras se retrouve plongé dans une série de quiproquos hilarants et de situations absurdes. Finalement, tout se résout d'une manière aussi inattendue que satisfaisante, avec Vingtras apprenant une leçon morale sur l'importance de l'honnêteté et de l'intégrité.
Dans l'ensemble, "L'Affaire Blaireau" est une satire brillante de la cupidité humaine, de la tromperie et des conséquences désastreuses de l'avidité. Allais utilise son style caractéristique pour créer un récit divertissant et plein d'esprit qui continue de captiver les lecteurs avec son humour intelligent et son observation acérée de la nature humaine. -
« Monsieur le rédacteur, « La lecture de vos écrits m'a souvent révélé l'étroite intimité qui vous lie à la personne de M. Lépine, le bien connu chef de la police parisienne.
« Aussi ne saurais-je m'adresser à meilleur intermédiaire que vous, monsieur le rédacteur, pour projeter sur l'affaire dite de l'« homme coupé en morceaux » la lueur destinée à en dissiper les soi-disant épaisses ténèbres.
« Peu de jours après la découverte des funèbres débris que vous savez, et devant l'impuissance policière, certains plaisantins d'esprit facile rééditèrent l'antique facétie : « Ne cherchez pas le ou les assassins. Ce garçon-là s'est suicidé. » « Eh bien, cher monsieur, pour une fois, comme dit Kistmaeckers, les plaisantins d'esprit facile avaient raison : « Ne cherchez pas le ou les assassins. Ce garçon-là s'est suicidé. »