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Ker Editions
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Il faut que le noir s'accentue pour que la première étoile apparaisse.
Comment se fait-il que des gens intelligents se mettent à croire que des solutions simples peuvent régler les problèmes les plus complexes ?
En ces temps de repli sur soi, tout porte à croire que l'heure du leurre a sonné.
Onze écrivains décortiquent les rouages de la démagogie et du populisme. Déresponsabilisation, abandon paresseux des valeurs humanistes, repli sécuritaire, exclusion prennent le pas sur l'ouverture, le partage, la solidarité et la lumière.
Un recueil qui génère la réflexion et les débats nécessaires à la renaissance d'une démocratie vacillante.
EXTRAIT DE FAIRE LE MÉNAGE
Si j'en crois la mine outrageusement rassurante de mon neveu Philippe, je ne ferai plus long feu. Ma disparition prochaine a l'air de l'effrayer plus encore que moi. Le moment est arrivé, donc, de consigner ce que je tiens secret depuis des années au sujet de mon ancien employeur, M. Édouard Lefrançois. Le fin mot de sa malheureuse histoire, je suis la seule à le connaître. Emporter la vérité dans son corbillard, c'est ridicule. La vérité n'a rien à faire dans les cimetières.
Jusqu'ici, j'ai toute ma tête. L'infirmier - il s'appelle Jacques, il est jeune, mais déjà plus un poil sur le crâne, ce qui ne l'empêche pas d'être beau comme un dieu -, Jacques me prépare chaque matin la potion magique.
LES AUTEURS
Jang Jin-Sung, Barbara Abel, Geneviève Damas, Frank Andriat, Vincent Engel, Bernard Tirtiaux, Emmanuelle Urien, Nicolas Ancion, Patrick Delperdange, Grégoire Polet et Armel Job. -
Tous les jours, nous semons des détails de notre vie aux vents d'Internet. Une photo par-ci, une géolocalisation par-là.
Nos préférences, nos habitudes, nos envies, nos déplacements sont désormais aux mains de multinationales et d'agences gouvernementales. Sous une apparence anodine, cette ombre digitale qui nous connaît mieux que nous-mêmes recèle des menaces profondes pour notre modèle de société. Pour notre mode de vie.
Jusqu'où tout cela pourrait-il aller ? C'est la question qui a été posée à treize écrivains. Chacun, à sa manière, nous pousse à réfléchir au monde que nous construisons, clic après clic, et à celui qu'en miroir, nous souhaiterions voir émerger...
À noter : la première nouvelle de ce recueil n'est pas fictive : Birgitta Jónsdóttir, fondatrice du Mouvement des citoyens islandais, à l'origine du refus de sauver les banques après la crise de 2008, y raconte notamment comment elle a participé à la création de Wikileaks et comment elle s'est liée d'amitié avec Edward Snowden...
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Terrorisme, fondamentalisme, droits des femmes, asile, extrémisme, sécurité. Autant de dossiers qui font inlassablement la Une, jour après jour. Autant de questions dont vous avez tous débattu ou, du moins, entendu parler.
Mais qu'en pensez-vous vraiment ? Avez-vous eu l'occasion de forger votre opinion, hors des slogans et des discours médiatiques ?
Quatorze voix vous aident à y voir plus clair. À travers ses histoires, ce sage peuple des lumières explore les facettes les plus profondes et complexes de l'humanité et vous invite à la rencontre de l'autre dans ses richesses et sa diversité.
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"Hackers à tous les étages ! Piratages, pannes, ransomwares et virus minent le quotidien de notre société qui, depuis plus de vingt ans, mise tout sur le numérique.
Il ne faut pas s'en étonner : Internet n'a pas été conçu pour être utilisé à une telle échelle. Peu sécurisée, son architecture est susceptible d'être attaquée à tout moment.
Aujourd'hui, nos vies dépendent donc, dans une large mesure, d'un réseau instable et fragile. Paradoxe ? Hasard ? Volonté ? Onze nouvellistes s'interrogent..." -
Ça ne peut plus continuer comme ça. Sur ce point au moins, tout le monde s'accorde.
Les dérives de notre société ont fini par mettre en péril notre espèce, notre planète et la vie qui l'habite.
Neuf thématiques fondamentales émergent et avec elles, autant de questions à se poser. Réflexions sur la position de l'humain, sur la désobéissance, la transmission, mais aussi sur la manière dont nous avons, peu à peu, délégué les aspects fondamentaux de nos existences - naissance, mort, alimentation, instruction... - afin d'améliorer notre productivité.
Neuf thématiques et autant d'écrivains qui, par la fiction, abordent ces questions transversales et profondes afin de nous faire réfléchir au monde que nous souhaitons bâtir pour nous et ceux qui nous suivront.
Comme de tradition, la première nouvelle est un témoignage, cette fois de la plume de Rob Hopkins, fondateur du mouvement mondial des villes en transition.
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Marginales considère que la fiction dit le monde aussi justement - mieux ? - que tout autre discours - parce qu'elle est singulièrement capable d'anticiper ses évolutions. Cette revue a été fondée en 1945. Réinventée par Jacques De Decker en 1998, elle est dirigée par Vincent Engel depuis 2020.
Intelligence artificielle ou artifice d'intelligence ; sentiments factices ou indifférence réelle ? Les deux thématiques abordées par Marginales au cours de cette année 2024 sont, comme toujours, ancrées dans l'actualité la plus proche ; mais en même temps, ils sont chacun une marque de notre époque, de notre monde. Que devient l'humain quand il confie sa mémoire, sa réflexion et sa créativité à des algorithmes ? Quand il laisse ceux-ci guider ses émotions ? -
Découvrez un nouveau numéro en version numérique de la revue littéraire belge Marginales
Le scandale, durant les semaines d'affrontement autour de la Basilique de la Nativité, était partout. Et d'abord dans les coeurs et les mémoires. Quelque chose survenait qui ne pouvait pas se limiter à la banalité terne et révoltante des images d'actualité. On ne regardait pas les écrans broyeurs du quotidien sans une douloureuse incrédulité, on n'écoutait pas les commentaires vidés de tout sens sans une déprimante consternation. Mais qu'aurait-on dû montrer au lieu de ces plans insipides qui semblaient prélevés dans des stocks d'archives glanés n'importe où ? Que pouvait-on proférer d'autre que les propos nivelants qui ramenaient l'inconcevable au niveau du fait divers ordinaire ? Là, pour le coup, l'universel reportage avouait des carences, exhibait des insuffisances criantes. Il s'agissait d'autre chose que de manoeuvres de chars dans une ruelle de Bethléem, localité de Cisjordanie (24 000 habitants), occupée par Israël depuis le Guerre de Six Jours. Mais de quoi s'agissait-il exactement ? Tenter de le dire, c'était brasser des millénaires d'humanité, convoquer une kyrielle de légendes, passer en revue quelques visions du monde, invoquer Dieu dans tous ses états.
Des poèmes et nouvelles inspirés par la thématique d'Israël avec des écrivains comme Vincent Engel, Françoise Houdart ou encore Jean-Luc Outers.
À PROPOS DE LA REVUE
Marginales est une revue belge fondée en 1945 par Albert Ayguesparse, un grand de la littérature belge, poète du réalisme social, romancier (citons notamment Simon-la-Bonté paru en 1965 chez Calmann-Lévy), écrivain engagé entre les deux guerres (proche notamment de Charles Plisnier), fondateur du Front de littérature de gauche (1934-1935). Comment douter, avec un tel fondateur, que Marginales se soit dès l'origine affirmé comme la voix de la littérature belge dans le concert social, la parole d'un esprit collectif qui est le fondement de toute revue littéraire, et particulièrement celle-ci, ce qui l'a conduite à s'ouvrir à des courants très divers et à donner aux auteurs belges la tribune qui leur manquait.
Marginales, c'est d'abord 229 numéros jusqu'à son arrêt en 1991. C'est ensuite sept ans d'interruption et puis la renaissance en 1998 avec le n°230, sorti en pleine affaire Dutroux, dont l'évasion manquée avait bouleversé la Belgique et fourni son premier thème à la revue nouvelle formule. Marginales reprit ainsi son chemin par une publication régulière de 4 numéros par an.
LES AUTEURS
Jacques De Decker, Jacques Sojcher, Vincent Engel, Tahar Bekri, Ha-Lekhem Ha-Adom, Jack Keguenne, Anne-Marie La Fère, Alain Suied, Daniel Simon, Alain Sancerni, Kenan Grgün, Françoise Houdart, Roger Foulon, Éric Brogniet, Huguette de Broqueville, Adolphe Nysenholc, Philippe Jones, Chantal Boedts, Jacques Lefèbvre, Mohamed Hmoudane, Véronique Bergen, Claude Javeau, Otto Ganz, Françoise Nice, Jalel El Gharbi, Yves Wellens, Jean-Luc Outers, Alain Berenboom, Jean Jauniaux et Herman Portocarero. -
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Il y a quarante ans, on coupait le cordon. Celui qui reliait la Belgique au Congo, pour le meilleur et pour le pire. Le bilan d'une colonisation est une opération délicate, parce que l'idéologie, fatalement, s'en mêle plus que de raison. A-t-on jamais osé penser jusqu'au bout les motifs pour lesquels l'Occident, durant quatre siècles, a estimé devoir abreuver de ses bonnes paroles le reste de la planète, et ce qui, soudainement, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, l'a poussé à renier ce premier engagement ? Tout ce qui avait été si longtemps vanté s'est trouvé vilipendé, expédié aux poubelles de l'histoire. Le mot même de colonisateur, longtemps tenu pour honorable, est devenu une insulte, au point de disparaître peu à peu du vocabulaire.
Le terrain est miné, c'est l'évidence. La culpabilité, la honte, le désir d'amnésie, le besoin de dénoncer l'emportent sur toute tentative d'objectivation. L'historiographie de cette période n'en est toujours qu'à ses balbutiements. Elle pâtit, pour se développer vraiment, d'un indispensable passage par le subjectif. Non que les écrivains se soient gardés de traiter le sujet. Des travaux récents mettent au jour l'existence de textes nombreux, souvent occultés, qu'il s'agissait de réhabiliter. Mais cela n'empêche pas Pierre Halen et Catherine Gravet, dans leur contribution sur le sujet reprise dans l'ouvrage d'ensemble "Littératures belges de langue française" d'affirmer que "l'institution littéraire francophone a donc généralement refoulé le fait colonial". Tout est dans ce mot : refoulé. Comme s'il s'agissait d'enfouir dans l'oubli l'inacceptable, l'inavouable.
Des poèmes et nouvelles inspirés par la thématique de la coloniation belge au Congo avec des écrivains comme Anatole Atlas, Emmanuèle Sandron ou encore Daniel Simon.
À PROPOS DE LA REVUE
Marginales est une revue belge fondée en 1945 par Albert Ayguesparse, un grand de la littérature belge, poète du réalisme social, romancier (citons notamment Simon-la-Bonté paru en 1965 chez Calmann-Lévy), écrivain engagé entre les deux guerres (proche notamment de Charles Plisnier), fondateur du Front de littérature de gauche (1934-1935). Comment douter, avec un tel fondateur, que Marginales se soit dès l'origine affirmé comme la voix de la littérature belge dans le concert social, la parole d'un esprit collectif qui est le fondement de toute revue littéraire, et particulièrement celle-ci, ce qui l'a conduite à s'ouvrir à des courants très divers et à donner aux auteurs belges la tribune qui leur manquait.
Marginales, c'est d'abord 229 numéros jusqu'à son arrêt en 1991. C'est ensuite sept ans d'interruption et puis la renaissance en 1998 avec le n°230, sorti en pleine affaire Dutroux, dont l'évasion manquée avait bouleversé la Belgique et fourni son premier thème à la revue nouvelle formule. Marginales reprit ainsi son chemin par une publication régulière de 4 numéros par an.
LES AUTEURS
Jacques De Decker, Marc Quaghebeur, Liliane Schraûwen, Jean Bofane, Yves Wellens, Emmanuèle Sandron, Didier de Lannoy, Colette Braeckman, Roland Breucker, Jean-Louis Lippert, Daniel Simon, Antoine Tshitungu Kongolo, Philippe Jones, Jean-Louis Lippert, Vincent Magos, Luc Dellisse, Lomomba Emongo, Gérard Adam, Michel Joiret, Isabelle Hausser et Geert Van Istendael. -
Textyles n.60 : Jean-Marie Piemme : quel théâtre pour le temps présent ?
Collectif
- Ker Editions
- Textyles
- 9 Avril 2021
- 9782875862952
Jean-Marie Piemme est un des dramaturges les plus lus et les plus joués aujourd'hui sur les scènes francophones. C'est aussi un essayiste qui réfléchit constamment à la place et aux enjeux du théâtre dans la société contemporaine, à l'heure où celui-ci est devenu, par rapport à d'autres médias et à d'autres arts, un « art minoritaire ». Ce qu'il en attend ? Qu'il soit un « lieu de pensée », susceptible de saisir le présent, d'analyser les discours, les débats, les impasses et les malaises sociaux, sous un angle spécifique qui n'appartienne qu'à lui.
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Marginales n.291 : les raisons de la colère
Collectif
- Ker Editions
- Marginales
- 30 Juin 2015
- 9770025293213
"L'évidence est là, aveuglante. Le constat d'échec d'une civilisation, ou qui se prétend telle, qui avait cru mettre dans le mille, ou plutôt les milliards, en misant tout sur l'économie, très mal nommée au demeurant, puisqu'il s'agit plutôt de la prodigalité. Prodigalité des ressources, des valorisations, des exploitations, des aliénations. Tout ramené au niveau du produit, du niveau zéro du matérialisme. La lutte contre le matérialisme dialectique, l'illusion d'y avoir mis fin, a produit un enfoncement plus abyssal encore dans le matériel, même humain, une immersion absolue dans l'illusion de la rentabilité.
Et quelle illusion! Il faut revoir les condamnations des régimes qui, avant l'année 89 du XXe siècle, apparaissaient comme le comble de l'asservissement : le péril venait de l'Est, il menaçait nos sacrosaintes démocraties, considérées comme les meilleurs régimes pensables, autoproclamées sans concurrence sérieuse, susceptibles de nous mener triomphalement vers la fin de l'histoire, cet idéal appelé de tous les voeux, du moins de ceux qui en étaient les bénéficiaires. Et il est vrai que le cauchemar d'une époque inaugurée à Sarajevo et conclue dans un Berlin laissé à l'état de ruine trois décennies plus tard a ouvert des perspectives aussi féériques que les contes occidentaux hollywoodisés par Walt Disney qui allaient forger les imaginaires des enfants du baby-boom."
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Textyles n.61 : penser la bibliothèque
Collectif
- Ker Editions
- Textyles
- 14 Septembre 2021
- 9782875863003
Le thème de ce numéro?: les rapports entre bibliothèque, auteur et création. Peu investiguées, les bibliothèques d'écrivains et artistes belges, du xixe siècle à nos jours, sont au coeur de ce numéro. La bibliothèque : objet de conservation, espace d'imaginaire nourrissant la genèse des oeuvres et des idées, image de soi à exposer et pourtant lieu éminemment intime...
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Textyles n.62 : François Emmanuel, un écrivain sur la terre
Collectif
- Ker Editions
- Textyles
- 29 Avril 2022
- 9782875863171
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Ce dossier de Textyles étudie les relations entre littérature belge et télévision en abordant les émissions littéraires, les captations théâtrales ainsi que des séries adaptées. Elle s'intéresse aussi aux relations ambiguës de plusieurs figures des lettres belges avec la télévision.
Depuis que la télévision existe, les écrivains entretiennent avec elle des rapports pour le moins complexes. Issue du monde de l'image, elle radicalise le rejet des tenants d'une littérature exigeante. Il s'agit toutefois d'une vision incomplète et biaisée. Télévision et littérature n'ont cessé de mutuellement s'enrichir. La télévision a ainsi fait place à la littérature et au théâtre, notamment pour échapper à son image persistante de divertissement populaire... -
Textyles n.66 : Paul Nougé : La duplicité de l'esprit sincère
Collectif
- Ker Editions
- Textyles
- 1 Avril 2024
- 9782875864901
Sortie de l'anonymat par ses disciples, en particulier par Marcel Mariën, l'oeuvre de Paul Nougé (1895-1967), polémique et allusive, a été recontextualisée grâce au travail de chercheurs qui ont identifié les « cibles » visées par Nougé, donnant accès aux enjeux de textes qui ne prennent sens que d'être adressés. Son travail s'ancre dans une réflexion originale sur la nature du discours et les conditions du lien social, et sur la possibilité même de l'échange et sur l'ampleur du malentendu.
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La présente livraison de Textyles se consacre au rôle et à la fonction de l'animal dans la littérature belge francophone. Qu'il s'agisse de pister des lieux, des formes et des modalités de la rencontre homme-animal, d'explorer des relations interspécifiques, d'interroger l'impact de l'animal sur les manières de (se) penser ou celles de créer, ou encore de sonder la possibilité d'abandon de la perspective anthropocentrique - le domaine est à la fois vaste et peu exploré jusqu'à présent.
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Marginales considère que la fiction dit le monde aussi justement - mieux ? - que tout autre discours - parce qu'elle est singulièrement capable d'anticiper ses évolutions. Cette revue a été fondée en 1945. Réinventée par Jacques De Decker en 1998, elle est dirigée par Vincent Engel depuis 2020.
Si différentes soient-elles, les crises qui agitent l'actualité ont leurs communs dénominateurs?: le nationalisme, les atteintes aux droits des plus faibles ou la schizophrénie mondiale révélée par la coupe du monde au Qatar. Ces trois thématiques partagent le même repli sur ses privilèges et le même aveuglement face à la détresse des autres. Alors, si les gens heureux n'ont pas d'histoire, c'est aussi parce que les histoires sont là pour rendre hommage aux malheureux, leur rendre justice. -
"Les femmes et les enfants d'abord : expression plus ancienne encore que le «?save our souls?» banalisé dans le SOS devenu polyglotte (comme pas mal d'acronymes auxquels les non-usagers de l'anglais n'entendent goutte), elle sous-entend un pari sur l'avenir de l'espèce. Laissons-lui la chance de se prolonger, en permettant aux petits d'accéder à l'âge adulte, et aux femmes d'en engendrer d'autres encore. Ce syntagme figé en dit plus long sur une civilisation qu'une déclaration solennelle?: il mise sur un principe que l'on qualifiera d'humaniste. L'espèce humaine est en effet la seule à pouvoir légiférer sur sa survie. Si ce n'était pas le cas, si les quadrupèdes susceptibles de nous alimenter avaient les moyens de réguler de la sorte leur sauve-qui-peut, ils l'auraient déjà fait.
Considérons donc cette priorité concernant les enfants comme un axiome de base, relevant d'une mentalité voyant l'enfant comme l'avenir de l'homme, et donc plus précieux que lui, bénéficiant d'une manière de statut lié à son innocence première, et en particulier dans les situations de guerre. Il ne peut en aucune façon être tenu pour responsable ni consentant face à la violence déchaînée. Sans cela, on assisterait à un méfait que l'Écriture réprouve, condamnant le massacre des innocents comme un crime imprescriptible."
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Bruxelles se trouve dans tous les atlas, mais pratiquement pas sur les planisphères littéraires. On ne rêve pas de Bruxelles comme de Dublin ou de Vienne, de Lisbonne ou de Stockholm. Il lui manque, pour cela, l'aura que confère à une ville l'imaginaire de ses écrivains. En réalité, ce constat désolé n'est pas entièrement exact.
Plein de textes ont Bruxelles pour théâtre, mais ils n'ont malheureusement pas bénéficié du rayonnement suffisant. Il faudrait se livrer à une véritable archéologie textuelle pour porter au jour les pages que la ville a inspirées. Et pas seulement à des auteurs belges, d'ailleurs. Il y a de magnifiques poèmes de Auden, les considérations désenchantées de Charlotte Bronté, les sarcasmes de Baudelaire. Le goût de l'autodénigrement et la capacité de se moquer de soi ont fait des Belges les meilleurs propagandistes de la grande dénonciation de l'auteur des Fleurs du Mal, qui est venu perdre l'esprit en Belgique.
Des poèmes et nouvelles inspirés par la ville de Bruxelles avec des écrivains comme Thilde Barboni, Jacques Cels ou encore Luc Dellisse.
À PROPOS DE LA REVUE
Marginales est une revue belge fondée en 1945 par Albert Ayguesparse, un grand de la littérature belge, poète du réalisme social, romancier (citons notamment Simon-la-Bonté paru en 1965 chez Calmann-Lévy), écrivain engagé entre les deux guerres (proche notamment de Charles Plisnier), fondateur du Front de littérature de gauche (1934-1935). Comment douter, avec un tel fondateur, que Marginales se soit dès l'origine affirmé comme la voix de la littérature belge dans le concert social, la parole d'un esprit collectif qui est le fondement de toute revue littéraire, et particulièrement celle-ci, ce qui l'a conduite à s'ouvrir à des courants très divers et à donner aux auteurs belges la tribune qui leur manquait.
Marginales, c'est d'abord 229 numéros jusqu'à son arrêt en 1991. C'est ensuite sept ans d'interruption et puis la renaissance en 1998 avec le n°230, sorti en pleine affaire Dutroux, dont l'évasion manquée avait bouleversé la Belgique et fourni son premier thème à la revue nouvelle formule. Marginales reprit ainsi son chemin par une publication régulière de 4 numéros par an.
LES AUTEURS
Jacques De Decker, Patrick Roegiers, Gérard Adam, Anne-Marie La Fère, Daniel Soil, Michel Torrekens, Françoise Lalande, Luc Dellisse, Philippe Jones, Claude Javeau, Monique Thomassettie, Gaston Compère, Daniel Simon, Jean-Baptiste Baronian, Nicolas Ancion, Thomas Owen, Liliane Schraûwen, Éric Brogniet, François de Callataÿ, Jean-Louis Lippert, Adolphe Nysenholc, Emmanuèle Sandron, Patrick Virelles, Michel Joiret, Yves Wellens, Françoise Lison-Leroy, René Hénoumont et Alain Berenboom. -
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Dans le tohu-bohu médiatique qui accompagne cette grande mutation, les écrivains se sont peu fait entendre. C'est qu'ils n'émettent pas sur les mêmes longueurs d'onde que les discours dominants.
Il est cependant précieux que, par les moyens qui sont les leurs, et qui relèvent de la fiction, de la poésie, de la méditation non utilitariste, ils puissent apporter leur point de vue. Un événement marquant, mi-feuilletonesque, mi-tragique, l'évasion du principal prévenu actuellement détenu en Belgique, a accéléré notre mise à feu du projet. Prévu pour l'automne 98, le nouveau Marginales devait sortir le plus vite possible après cet événement, à propos duquel, comme on le verra, des écrivains se sont vraiment sentis tenus de réagir, dans la foulée en quelque sorte.
Des écrivains comme Gérard Adam ou Pascale Fontaneau revisitent à leur manière les sujets brûlants qui ont marqué l'actualité du siècle dernier.
À PROPOS DE LA REVUE
Marginales est une revue belge fondée en 1945 par Albert Ayguesparse, un grand de la littérature belge, poète du réalisme social, romancier (citons notamment Simon-la-Bonté paru en 1965 chez Calmann-Lévy), écrivain engagé entre les deux guerres (proche notamment de Charles Plisnier), fondateur du Front de littérature de gauche (1934-1935). Comment douter, avec un tel fondateur, que Marginales se soit dès l'origine affirmé comme la voix de la littérature belge dans le concert social, la parole d'un esprit collectif qui est le fondement de toute revue littéraire, et particulièrement celle-ci, ce qui l'a conduite à s'ouvrir à des courants très divers et à donner aux auteurs belges la tribune qui leur manquait.
Marginales, c'est d'abord 229 numéros jusqu'à son arrêt en 1991. C'est ensuite sept ans d'interruption et puis la renaissance en 1998 avec le n°230, sorti en pleine affaire Dutroux, dont l'évasion manquée avait bouleversé la Belgique et fourni son premier thème à la revue nouvelle formule. Marginales reprit ainsi son chemin par une publication régulière de 4 numéros par an.
LES AUTEURS
Gérard Adam, Alain Berenboom, Carino Bucciarelli, Gaston Compère, Jacques Crickillon, Vincent Engel, Pascale Fonteneau, Xavier Hanotte, Michel Lambert, Jean-Louis Lippert, Jean-Luc Outers, Daniel Simon, Pascal Vrebos et Yves Wellens. -
Marginales 232 semira, monica, femmes de l'annee?
Collectif
- Ker Editions
- 5 Février 2018
- 9770025293800
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Que retiendra l'Histoire de cette pénultième année du siècle - et du millénaire - qui s'achève ? On ne le sait, d'autant que rien ne nous assure que l'on écrira encore notre histoire, que des chroniqueurs auront le courage de se pencher sur l'inflation d'informations qui nous caractérise, et qu'ils parviendront à y faire le tri. En ce sens, on pourrait dire que nous vivons la post-histoire de l'humanité, celle où le débordement de textes engendre un tel engorgement que plus personne n'y voit goutte...
Et pourtant, on ne peut pas dire que les papiers n'importent pas de nos jours ! Il suffit de voir quel sort est réservé à ceux qui en sont dépourvus, ou les forêts entières qui n'ont été abattues que pour consigner les ébats de l'homme le plus puissant de la planète avec une jeune stagiaire dans la pièce attenante à son bureau, qui doit son nom à sa forme ovale. D'un côté le manque, de l'autre l'excès. Aurait-elle disposé du document providentiel, la jeune Sémira n'aurait pas fini, étouffée, la tête dans le giron d'un gendarme. Ne serions-nous pas engagés dans une folie immature de ressassement des mêmes faits divers inlassablement martelés, les imprimantes d'ordinateurs n'auraient pas rendu superflue l'édition en bonne et due forme du rapport Starr. Voilà le premier livre parfaitement virtuel : pourquoi le confectionner encore, puisque les journaux l'ont anticipé et que chacun, pourvu de l'installation requise, a pu le glaner sur la toile et se bricoler une brochure personnalisée, ce qui est bien le moins en ce qui concerne des comportements aussi intimes ?
Des écrivains comme Didier Van Cauwelaert ou Caroline Lamarche revisitent à leur manière les sujets brûlants qui ont marqué l'actualité du siècle dernier.
À PROPOS DE LA REVUE
Marginales est une revue belge fondée en 1945 par Albert Ayguesparse, un grand de la littérature belge, poète du réalisme social, romancier (citons notamment Simon-la-Bonté paru en 1965 chez Calmann-Lévy), écrivain engagé entre les deux guerres (proche notamment de Charles Plisnier), fondateur du Front de littérature de gauche (1934-1935). Comment douter, avec un tel fondateur, que Marginales se soit dès l'origine affirmé comme la voix de la littérature belge dans le concert social, la parole d'un esprit collectif qui est le fondement de toute revue littéraire, et particulièrement celle-ci, ce qui l'a conduite à s'ouvrir à des courants très divers et à donner aux auteurs belges la tribune qui leur manquait.
Marginales, c'est d'abord 229 numéros jusqu'à son arrêt en 1991. C'est ensuite sept ans d'interruption et puis la renaissance en 1998 avec le n°230, sorti en pleine affaire Dutroux, dont l'évasion manquée avait bouleversé la Belgique et fourni son premier thème à la revue nouvelle formule. Marginales reprit ainsi son chemin par une publication régulière de 4 numéros par an.
LES AUTEURS
Jacques De Decker, Didier Van Cauwelaert, Pierre Maury, Anne-Marie La Fère, Daniel Simon, Caroline Lamarche, Éric Brogniet, Werner Lambersy , Adolphe Nysenholc, Nadine Monfils, Pascal Vrebos, Carl Norac, Patrick Roegiers, William Cliff, Anne Richter, Serge Meurant, Daniel SoilHenri Ronse, Viatcheslav Glebovitch Kouprianov et Jos De Wit. -
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Un franc est un franc, une lire est une lire, un florin est un florin, une pesète est une pesète, disait l'adage. Cette tautologie chargeait les désignations des monnaies de bien davantage que de leur signification financière. Autour de ces mots fétiches, que de désirs, de regrets, de fantasmes ont couru et courront encore ! Imagine-t-on que, demain, dans la littérature, on entreprenne de pratiquer toutes les conversions ? Et pourra-t-on s'attendre à ce que les écrivains, du jour au lendemain, se mettent à compter en devises nouvelles ? Combien valent, en euros, les sacs et les briques de la conversation courante ? Ils datent d'avant le nouveau franc, c'est tout dire sur la résistance du langage quotidien, et de sa créativité cependant notoire, aux mesures monétaristes...
L'Euro, dira-t-on, c'est encore autre chose. Un symbole, le signe que le grand chantier européen s'est traduit en un emblème concret, sonnant et trébuchant, pas seulement un étendard claquant au vent, et qui nous fait voir des étoiles, nous grisant de sa cosmologie euphorisante. Tout autre chose que les réglementations opaques qui peuvent déclencher, comme en ce lundi de février bruxellois où l'orage n'est pas que dans les nuées, la rage des agriculteurs face au pouvoir sans visage. L'Europe, à travers sa monnaie, se décline déjà dans les tarifs, et y a-t-il, de nos jours, des énumérations plus familières ?
Des poèmes et nouvelles inspirés par la nouvelle monnaie européenne avec des écrivains comme Jean-Claude Bologne, Patrick Roegiers ou encore Francis Dannemark.
À PROPOS DE LA REVUE
Marginales est une revue belge fondée en 1945 par Albert Ayguesparse, un grand de la littérature belge, poète du réalisme social, romancier (citons notamment Simon-la-Bonté paru en 1965 chez Calmann-Lévy), écrivain engagé entre les deux guerres (proche notamment de Charles Plisnier), fondateur du Front de littérature de gauche (1934-1935). Comment douter, avec un tel fondateur, que Marginales se soit dès l'origine affirmé comme la voix de la littérature belge dans le concert social, la parole d'un esprit collectif qui est le fondement de toute revue littéraire, et particulièrement celle-ci, ce qui l'a conduite à s'ouvrir à des courants très divers et à donner aux auteurs belges la tribune qui leur manquait.
Marginales, c'est d'abord 229 numéros jusqu'à son arrêt en 1991. C'est ensuite sept ans d'interruption et puis la renaissance en 1998 avec le n°230, sorti en pleine affaire Dutroux, dont l'évasion manquée avait bouleversé la Belgique et fourni son premier thème à la revue nouvelle formule. Marginales reprit ainsi son chemin par une publication régulière de 4 numéros par an.
LES AUTEURS
Jacques De Decker, Claude Javeau, Luc Dellisse, Éric Brogniet, Anne-Marie La Fère, Yves Wellens, Liliane Schraûwen, Jean-Baptiste Baronian, Emmanuèle Sandron, Véronique Bergen, Jacques Cels, Michel Torrekens, Daniel Simon, Jean-Claude Bologne, Patrick Roegiers, Francis Dannemark, Guy Vaes, Jean-Baptiste Lison, Christophe-Géraldine Métral, Juan Carlos Botero et Joris Iven. -
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Le phonographe et le cinématographe ont davantage bouleversé la culture de ce siècle qui s'éclipse que Le sacre du printemps de Stravinsky et l' Ulysse de Joyce. Quoi qu'on en pense, et quoi que les doctes exégètes de la modernité puissent professer. Les nouveaux médias se sont fait les porteurs de messages nouveaux et, surtout, ont modifié du tout au tout leur mode de diffusion. La démocratisation de ces nouvelles techniques a, de plus, progressé à un point tel que des jeunes gens d'aujourd'hui, coiffés de leur walkman, écoutent leur musique de prédilection dans de meilleures conditions qu'un petit marquis convié à un concert de Lully à la cour de Louis XIV. Au surplus, ces privilégiés versaillais se comptaient sur les doigts de la main, alors que les utilisateurs de ces baladeurs sont innombrables...
Des poèmes et nouvelles inspirés par les pratiques culturelles avec des écrivains comme Thilde Barboni, Jacques Cels ou encore Luc Dellisse.
À PROPOS DE LA REVUE
Marginales est une revue belge fondée en 1945 par Albert Ayguesparse, un grand de la littérature belge, poète du réalisme social, romancier (citons notamment Simon-la-Bonté paru en 1965 chez Calmann-Lévy), écrivain engagé entre les deux guerres (proche notamment de Charles Plisnier), fondateur du Front de littérature de gauche (1934-1935). Comment douter, avec un tel fondateur, que Marginales se soit dès l'origine affirmé comme la voix de la littérature belge dans le concert social, la parole d'un esprit collectif qui est le fondement de toute revue littéraire, et particulièrement celle-ci, ce qui l'a conduite à s'ouvrir à des courants très divers et à donner aux auteurs belges la tribune qui leur manquait.
Marginales, c'est d'abord 229 numéros jusqu'à son arrêt en 1991. C'est ensuite sept ans d'interruption et puis la renaissance en 1998 avec le n°230, sorti en pleine affaire Dutroux, dont l'évasion manquée avait bouleversé la Belgique et fourni son premier thème à la revue nouvelle formule. Marginales reprit ainsi son chemin par une publication régulière de 4 numéros par an.
LES AUTEURS
Jacques De Decker, Gaston Compère, Emmanuèle Sandron, Jacques Cels, Luc Dellisse, René Hénoumont, Daniel De Bruycker, Adolphe Nysenholc, Véronique Bergen, Liliane Schraûwen, Monique Thomassettie, Yves Wellens, Jean-Pierre Dopagne, Françoise Wuilmart, Daniel Simon, Éric Brogniet, Vincent Engel, Georges-Henri Dumont, Manfred Flügge et Piet Joostens. -
Découvrez un nouveau numéro en version numérique de la revue littéraire belge Marginales
On était en plein été, il y a dix ans de cela, et tandis que la plupart des Occidentaux, en ce mois d'août particulièrement clément, savouraient le décalage oisif des vacances, le Président de l'Union Soviétique faisait l'objet d'un putsch. Il s'en remit peu de jours plus tard, mais dès lors ses jours à la tête de l'empire étaient comptés.
En Lettonie, on n'avait pas tardé à tirer les conséquences de l'événement. Les dangers étant trop grands que l'on en revînt à la ligne dure d'avant la perestroïka, on se hâta, le lendemain de la mise sous surveillance de Gorbatchev dans sa datcha, de se proclamer indépendants. La nouvelle ne fit pas grand bruit. Il faut dire que depuis bientôt deux ans, on ne savait plus où donner de la tête. La carte de l'Est de l'Europe devait être redessinée semaine après semaine. Depuis la chute du mur de Berlin, dont personne n'avait osé prévoir l'effondrement sous la forme qu'il finit par prendre, les téléspectateurs étaient un peu blasés. Vivre l'histoire du monde à la petite semaine, voire au jour le jour, finit par émousser la sensibilité aux événements. Si la prise de la Bastille avait été filmée en direct par CNN, aurait-elle à ce point marqué les esprits ? Certainement pas. Elle n'aurait d'ailleurs pas occupé un long temps d'antenne : l'équivalent tout au plus de ce que l'on consacre aujourd'hui à une mutinerie dans une prison...
Des poèmes et nouvelles inspirés par la thématique de l'Europe de l'Est avec des écrivains comme Guy Goffette, Jean-Baptiste Baronian ou encore Monique Thomassettie.
À PROPOS DE LA REVUE
Marginales est une revue belge fondée en 1945 par Albert Ayguesparse, un grand de la littérature belge, poète du réalisme social, romancier (citons notamment Simon-la-Bonté paru en 1965 chez Calmann-Lévy), écrivain engagé entre les deux guerres (proche notamment de Charles Plisnier), fondateur du Front de littérature de gauche (1934-1935). Comment douter, avec un tel fondateur, que Marginales se soit dès l'origine affirmé comme la voix de la littérature belge dans le concert social, la parole d'un esprit collectif qui est le fondement de toute revue littéraire, et particulièrement celle-ci, ce qui l'a conduite à s'ouvrir à des courants très divers et à donner aux auteurs belges la tribune qui leur manquait.
Marginales, c'est d'abord 229 numéros jusqu'à son arrêt en 1991. C'est ensuite sept ans d'interruption et puis la renaissance en 1998 avec le n°230, sorti en pleine affaire Dutroux, dont l'évasion manquée avait bouleversé la Belgique et fourni son premier thème à la revue nouvelle formule. Marginales reprit ainsi son chemin par une publication régulière de 4 numéros par an.
LES AUTEURS
Jacques De Decker, Jean Jauniaux, Emmanuèle Sandron, Daniel Simon, Jack Keguenne, Jacqueline De Clercq, William Cliff, Adolphe Nysenholc, Jean-Baptiste Baronian, Monique Thomassettie, André Delcourt, Marianne Hendrickx, Huguette de Broqueville, Roger Foulon, Philippe Jones, Yves Wellens, Ola Milosc, Anne-Marie La Fère, Luc Dellisse, Gérard Adam, Françoise Nice, René Lambert, Osman Arnautovic et Ioan Flora.