Dans ce volume, le photographe d'urbex Jonathan Jimenez poursuit sa quête des lieux où la nature reprend le dessus. Accaparées par la flore sauvage, les ruines qu'il photographie ont retrouvé leur état primaire en ayant été envahies par la nature.
Les « spomeniks » ou « monuments » en serbo-croate sont des constructions démesurées érigées sous l'ère communiste à la mémoire des morts de la Seconde Guerre Mondiale. Le photographe français Jonathan Jimenez, spécialisé dans l'urbex, a effectué un voyage pour documenter ces immenses vaisseaux spatiaux de béton posés au milieu de nulle part, étrangers à leur environnement, dont la beauté bizarre vient à la fois de leur situation géographique et de leur forte charge symbolique. Il y voit une synthèse entre brutalisme, symbolisme, esthétique de la conquête spatiale et abstraction.
Accaparées par la flore sauvage, ces ruines ont retrouvé leur état primaire en ayant été envahies par la nature. Manoirs, maisons d'architectes, usines, institutions, écoles privées, gares, trains et avions, cours de palais et bien d'autres ont été photographiés par Jonathan Jimenez et donnent un aperçu de ce que pourrait être notre monde dans un futur pas si lointain...
