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Escalades dans les Alpes d'Edward Whymper (1840-1911) est le livre le plus fameux de toute la littérature alpine. Il raconte l'exploit le plus universellement connu de la conquête des montagnes, celui de la première ascension du Cervin, en 1865, et le terrible drame qui s'ensuivit:quatre hommes, dont un lord d'Angleterre, précipités dans l'abîme. Mais c'est aussi l'histoire d'une passion indomptable et singulière pour la montagne:celle d'un jeune et pauvre dessinateur, venu dans les Alpes par hasard et devenu l'un des plus grands alpinistes de tous les temps.Si le Cervin est au centre de ce livre, d'autres sommets prestigieux en sont également les héros, comme l'aiguille Verte, au-dessus de Chamonix, ou la barre des Écrins, dans les montagnes de l'Oisans.Aucun ouvrage ne retrace aussi fidèlement l'esprit de l'âge d'or de l'alpinisme, alors que tous les grands sommets des Alpes étaient encore à conquérir, que l'on n'avait qu'une idée imprécise de leur nom et de leur situation, et que la technique comme le matériel étaient rudimentaires. Un monde neuf et vierge que Whymper se sentait la mission non seulement d'explorer, mais encore de décrire.Dans Escalades dans les Alpes, ses récits d'ascension vont bien au-delà de l'intérêt historique. Ils conservent aujourd'hui toute leur puissance évocatrice.
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à plusieurs reprises, en montagne, des hommes ont échappé à la mort de manière quasi miraculeuse.
s'appuyant sur les témoignages des rescapés, charlie buffet raconte quinze de ces échappées belles, qui comptent parmi les plus étonnantes de l'histoire de l'alpinisme. à travers toutes les époques, ces épisodes révèlent des caractères et des sentiments extraordinaires : flegme d'edward whymper, qui s'arrête à quelques mètres de l'abîme dans un couloir glacé du cervin, puis rentre à pied, de nuit, jusqu'à son hôtel, tentant de ne pas réveiller l'aubergiste ; colère de walter bonatti, hanté par un sentiment de trahison pour avoir été contraint à un bivouac sans équipement, à plus de 8000 mètres d'altitude sur les pentes du k2 ; schizophrénie revendiquée de reinhold messner, qui survit à sa traversée du nanga parbat mais se sent responsable de la disparition de son frère günther; courage et lucidité de joe simpson laissé pour mort au fond d'une crevasse des andes du pérou, qui rampe pendant trois jours et rejoint son compagnon in extremis, dans un état d'épuisement hallucinant et halluciné.
qu'ils durent une seconde ou une semaine, ces instants de basculement laissent entrevoir ce qui se passe d'étrange dans cette zone tampon entre la vie et la mort. ils sont une fenêtre ouverte sur les replis les plus mystérieux de l'âme humaine.
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Le terrain de jeu de l'Europe: nulle expression ne pouvait mieux décrire le continent d'aventures nouvelles que représenta, à l'aube de l'alpinisme, la conquête des hauts sommets des Alpes. Dans une décennie merveilleuse, de 1854 à 1865, tous les grands sommets alpins se trouvèrent gravis par une pléiade de grimpeurs britanniques. Leslie Stephen (1832-1904) en fut l'un des plus éminents et des plus actifs.
Mais Stephen n'était pas qu'un alpiniste: ce fut aussi un grand intellectuel de l'ère victorienne, éditeur du Cornhill Magazine et du monumental Dictionary of National Biography, critique, historien, philosophe... et père de la romancière Virginia Woolf. Ses qualités d'écriture - son goût de l'expression juste, son horreur de l'emphase -, il les a mises dans son livre au service de la montagne, décrivant avec une sensibilité et une justesse rarement atteintes le trésor de sensations nouvelles que représentaient les ascensions de ces pionniers, effectuées dans des conditions matérielles qu'on a peine, de nos jours, à imaginer...
Mais sa qualité principale est peut-être son humour tout britannique, ce mélange d'autodérision et d'understatement qui fait du Terrain de jeu de l'Europe un véritable régal.
Au même titre qu'Escalades dans les Alpes d'Edward Whymper, Le terrain de jeu de l'Europe demeure l'un des grands classiques de la littérature alpine.
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Depuis sa parution en 1951, Contes à pic est demeuré l'un des livres les plus populaires de la littérature alpine. C'est aussi l'un des plus originaux, car il s'agit bien de contes, genre littéraire particulièrement délicat, précisément parce que l'auteur peut tout s'y permettre... Et Samivel ne s'en prive pas : ses " héros " sont cristalliers, alpinistes ou guides, mais on y croise aussi un saint facétieux et Napoléon, des marmottes qui parlent et un caillou qui pense. Et, quand il s'agit de raconter l'épisode le plus célèbre de l'histoire de l'alpinisme, la première ascension du Cervin, Samivel le fait du point de vue des choucas... Des gravures préhistoriques de la vallée des Merveilles aux montagnes sacrées de l'Himalaya en passant par les glaciers des Alpes, Contes à pic mêle avec verve, humour et fantaisie la légende - réelle ou inventée - à la réalité historique, et la vie intime des hôtes de la montagne, qu'ils soient à poil ou à plume, aux actions et aux passions des hommes.
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Paru pour la première fois en 1940, le chef-d'oeuvre de Samivel n'a pas vieilli d'une ligne et demeure l'un des plus grands classiques de la littérature alpine.
Le narrateur et ses deux amis - Bob le bricoleur impénitent et François le distrait - forment une cordée ordinaire. Ce ne sont pas des surhommes, seulement trois amis en vacances s'initiant à l'alpinisme. Ils connaîtront de multiples péripéties, souvent cocasses, parfois tragiques, mais toujours racontées avec l'humour, la malice et la poésie qui sont le propre de l'auteur, et dans lesquelles tous les amoureux de la montagne se retrouveront avec plaisir.
Les aventures qui se succèdent ici nous restituent la passion authentique de l'alpinisme. Si un livre est capable de faire comprendre et aimer la haute montagne à qui ne la connaît pas, c'est bien celui-là, et on peut parier qu'il a déclenché plus d'une vocation alpine !
Mais ce récit est aussi le reflet d'un monde à jamais disparu, celui du paradis perdu de l'altitude, si cher à Samivel, dans lequel le massif du Mont-Blanc n'est pas encore envahi par les foules et où l'on grimpe en chaussures à clous et amples pantalons de laine.
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Le 29 mai 1953, Edmund Hillary et le sherpa Tensing atteignent le sommet de l'Everest. Après un demi-siècle de tentatives infructueuses, la plus haute montagne du globe - 8 848 m - est désormais vaincue. De tous les ouvrages que suscita cet exploit historique, voici le seul témoignage écrit par l'un des deux hommes qui réussiront à atteindre le toit du monde et avoir la terre entière à leurs pieds !
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Gaston Rebuffat a occupé une place de premier plan dans l'histoire de l'alpinisme mondial. Sa longue silhouette, sa démarche tranquille, son parler vrai, ses attitudes toujours harmonieuses, son pull-over jacquard, tout chez lui concourait à une philosophie de l'alpinisme très personnelle. A la fois guide, écrivain, cinéaste et conférencier, il va se révéler au monde entier comme la figure emblématique de l'alpinisme dont les valeurs sont d'abord celles de la montagne comprise, apprivoisé, amie... Cette première biographie, ce beau livre, rend hommage à son oeuvre, à ses idées, à son talent.
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L'alpinisme féminin, minoritaire, est longtemps demeuré dans l'ombre des exploits masculins.
Pourtant les femmes sont présentes dès le début de ce sport et, outre les difficultés propres à la montagne, elles ont eu à en affronter bien d'autres : les préjugés, les conventions, les résistances des hommes, voire parfois leur sollicitude trop attentive envers le sexe supposé faible. l'écrivain agnès couzy, fille du grand alpiniste français jean couzy et elle-même alpiniste, dresse un magnifique tableau de l'alpinisme féminin à travers le portrait et l'histoire de dix-huit femmes remarquables.
Henriette d'angeville, la pionnière, qui gravit le mont blanc en 1838, ou la brillantissime grimpeuse et alpiniste catherine destivelle, mais aussi de moins connues comme la canadienne phyllis munday ou l'allemande eleonore noll. elles ont fréquenté tous les massifs, des montagnes du canada à l'himalaya ou aux alpes, et ont eu à faire face à des obstacles nombreux, parfois inattendus (comment, à la fin du xixe siècle, rentrer dignement au village quand on est " vêtue en homme " et qu'on a oublié sa robe au sommet ?).
Parmi ces dix-huit femmes, plusieurs ont payé le prix fort, trouvant la mort en montagne, comme claude kogan ou chantal mauduit. mais toutes, elles ont goûté la vie libre et sans entraves sur les sommets de la terre, le plaisir de grimper en tête de cordée ou en solitaire. doublement hors norme, par le choix d'un sport à part et le dépassement d'un cadre social convenu, ces femmes sont des personnages d'exception.
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Entre 1857 et 2000, quatre photographes vont, de père en fils, inventer et se transmettre l'art de la photographie de montagne.
Ils s'appellent Tairraz. Joseph Tairraz, Georges Tairraz I, Georges Tairraz II, et Pierre Tairraz. L'histoire commence à Chamonix en 1857. Joseph Tairraz, fils du syndic (maire), achète à Genève un appareil à daguerréotype. Quatre ans plus tard, il réalise, avant Auguste-Rosalie Bisson, photographe officiel de l'empereur, la première photographie au sommet du Mont-Blanc. Très vite, le jeune homme ouvre un studio, au centre de Chamonix.
Il passera le relais à son fils Georges. La dynastie est lancée. Tairraz, les Alpes de père en fils retrace l'histoire de cette famille et donne à voir dans une belle fluidité chronologique leurs images qui évoluent en accompagnant les transformations de Chamonix et de l'alpinisme. Pendant un siècle et demi, les Tairraz seront les incomparables photographes du Mont-Blanc et, au fil des générations, goûteront au cinéma et se lieront d'amitié avec d'autres grands passeurs des Alpes, tels Roger Frison-Roche et Gaston Rébuffat.
La dynastie est entrée en sommeil à la mort de Pierre, en 2000. Elle nous laisse une certaine façon de regarder la montagne, d'en magnifier les formes pour exprimer les émotions de ceux qui s'y risquent. Le " regard Tairraz ".
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En skis a travers le Groenland
Fridtjof Nansen
- Hoebeke
- Retour A La Montagne
- 1 Mai 1999
- 9782842300005
L'expédition du Norvégien F. Nansen (1893-1896) à travers la banquise arctique. Journal de bord et hymne d'un homme du Nord à la beauté de l'univers arctique. L'acte de naissance du ski alpin.
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A travers des aquarelles du monde de la montagne, retrace l'univers d'un homme toujours hanté par les sommets.
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Dessinateur et peintre, mais aussi cinéaste, photographe et conférencier, Samivel fut avant tout un merveilleux écrivain.
Il n'existe aucun genre qu'il n'ait tenté avec succès, du conte humoristique à l'essai philosophique, de la chanson au roman, de la bande dessinée à l'étude historique. Si ses grandes oeuvres, comme les Contes à pic ou le Fou d'Edenberg, enchantent toujours un public fidèle et fervent, son oeuvre foisonnante demeurait riche de nombreux textes peu connus, inédits ou publiés en revues. Le présent volume offre le meilleur de ceux consacrés à la montagne, et on ne s'étonnera pas qu'ils soient de coloration et de styles divers.
Les contes et nouvelles y vont de la saynète humoristique à l'évocation dramatique d'une tempête en altitude, mais les récits et essais qui composent la suite du volume ne sont pas moins variés. Samivel y prend position, avant l'heure, contre les téléphériques, défend le parc national de la Vanoise, raconte les heures délicieuses passées à observer chamois et bouquetins ou analyse " l'énigme " de l'alpinisme.
La montagne a suscité peu d'écrivains dont la curiosité soit aussi universelle, les connaissances aussi vastes, le style aussi fin et évocateur. Dans sa diversité même, Samivel déplie toute la palette de ses talents, mise ici au service d'une seule cause : l'amitié des montagnes.
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Né en 1855, Alfred Mummery fut le pionnier de l'alpinisme sans guide. Il évoque les plaisirs et les affres de l'escalade rocheuse et en restitue l'ambiance et les péripéties.
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La Meije ; reine de l'Oisans
Pierre Chapoutot
- Hoebeke
- Retour A La Montagne
- 15 Avril 2000
- 9782842300982
Sommet-roi du Dauphiné, la Meije déploie sa majestueuse silhouette aux confins de l'Isère et des Hautes-Alpes, au coeur de l'Oisans.
Son nom et son image sont intimement liés à la vie de La Grave, haut-lieu touristique de la Romanche entre le plateau d'Emparis, paradis estival de la randonnée, et les Vallons de la Meije, domaine mondialement réputé de ski hors-piste. Elle possède aussi son versant du soleil, sur le territoire de Saint- Christophe-en-Oisans - c'est là que se place La Bérarde, la " Mecque de l'alpinisme ", au centre du parc national des Écrins.
En quarante ans d'alpinisme, Pierre Chapoutot est devenu l'un des meilleurs connaisseurs de la Meije, dont il a parcouru la plupart des itinéraires.
D'une plume passionnée et érudite, s'appuyant sur de nombreux documents souvent inédits, il retrace l'histoire de celle qui resta longtemps la " Grande Difficile ", où se sont écrites quelques-unes des plus belles pages de l'alpinisme : la longue bataille de sa conquête, l'étonnante dynastie des guides-paysans, les vaines tentatives et les drames, l'ouverture de voies nouvelles et les enjeux actuels...
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Sous l'oeil des Choucas est un grand classique des livres de montagne. C'est aussi le premier livre de Samivel, publié en 1937. Il avait juste trente ans. On y retrouve déjà, à travers 80 dessins en noir et blanc, l'humour, la poésie et le sens de la caricature qui allaient caractériser l'oeuvre de Samivel. En quelques traits sobres, il fait surgir la poésie de la haute montagne : flèches hardies des aiguilles, arrondis affinés des corniches de neige, minuscules traces de pas sur l'immense glacier, ou la raideur des faces nord. Ses personnages, (certains font penser à Dubout), guides, clients, alpinistes, caricatures vivantes du milieu alpin de son époque, sillonnent encore parfois la montagne, même si les souliers à clous et les knickers-bockers resserrés à mi-mollet ont aujourd'hui été remplacés par des chaussures et pantalons en Gore-Tex. A la fin de l'album, l'auteur donne libre cours à toute sa fantaisie en nous offrant une quinzaine de dessins consacrés à l'alpinisme à travers les âges. Son "Alpinisme en l'an 2000" dans lequel les montagnes sont couvertes de publicité, réalisé dans les années trente, montre la perspicacité et le sens prémonitoire de Samivel. Quant à son évocation de l'an 3000 - des pics alpins redevenus enfin vierges, l'humanité semblant avoir disparu -, l'histoire nous dira si là encore il avait raison !
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Voici la plus incroyable et la plus authentique des histoires de montagne.
En 1942, trois prisonniers de guerre italiens, confinés dans un camp au pied du mont Kenya, rêvent de son ascension. Ils fabriquent en secret crampons, piolets, tentes et cordes de fortune et accumulent un peu de vivres. Leur seul renseignement sur la montagne, un dessin sur l'étiquette d'une boîte de conserve ! Enfin c'est l'évasion et la longue montée sur les flancs du mont Kenya, véritable paradis naturel.
Ils affrontent lions, éléphants, rhinocéros et buffles dans la jungle avant d'atteindre les glaciers. Hélas, malgré tous leurs efforts, Felice Benuzzi et ses compagnons n'atteignent pas le sommet : le jour décisif, il ne leur reste que quatre cent cinquante grammes de nourriture... Pourtant, malgré l'épuisement et la faim, ils mettent un point d'honneur à regagner leur camp clandestinement, en une sorte d'évasion à l'envers ! Ils ont vécu quinze jours de liberté immense, l'une des plus belles revanches qui soient sur la guerre et l'enfermement.
Une aventure absolument unique, transfigurée par un récit d'une grande beauté. Devenu best-seller aux Etats-Unis, Fugue au Kenya révèle la véritable nature de l'alpinisme : le dénuement y est vécu comme une richesse sans prix, et la quête du but à atteindre importe plus que le succès.