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Au-Dela Du Raisonnable
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Écoute les cloches est le treizième roman de Laurence Biberfeld, le quatrième chez Au-delà du raisonnable. L'auteur débride ici ses penchants libertaires avec une truculence digne du grand Frédéric Dard. Le jour où un couple de clochards est surpris baisant dans une Rolls remisée dans un parking des beaux quartiers, la belle opération de déstabilisation menée par les services secrets occultes de la France dérape. De l'action, de l'humour, de l'amour, de la mort, de l'argot et un final en forme de Constitution déclamée du haut du Lion de Belfort. Exutoire et plein de panache, ce nouveau roman de Laurence Biberfeld n'est pas une fable opportune sur l'insoumission, c'est une épopée qui parle de liberté (et donc d'entraves), servie par des héros auxquels personne ne fait jamais crédit.
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Sur une plage de Perpignan, le cadavre d'un homme décapité. Autour de lui dans le sable, des signes tracés interpellent une enquêtrice de la PJ qui vient d'être affectée dans le sud. Laurence Gueguen croyait pouvoir cacher son passé de docteur en psychologie, mais ses connaissances en symbolique et le lien qu'elle établit rapidement avec une divinité yoruba et d'autres meurtres similaires vont la mettre au centre d'une enquête que se partagent la PJ et les services secrets, car deux des victimes sont des Français. Les recherches s'orientent vers l'Argentine, où toutes les victimes occupaient des postes dans l'armement dans les années 80. Le cartésianisme de l'enquêtrice se heurte aux incohérences temporelles comme si Xangô, divinité yoruba de la foudre brouillait lui-même les pistes.
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Mehdi Makhalès, photographe d'origine algérienne, ne porte pas son vrai nom, et il n'a pas non plus l'âge qu'il paraît. Atteint d'un syndrome de vieillissement rapide, il décide de chercher la mère trop jeune qui l'a abandonné trente ans plus tôt, alors qu'il était enfant. Mais aujourd'hui, il paraît beaucoup plus âgé qu'elle. Mehdi trouvera ce qu'il cherche, et plus encore : sa postérité humaine, sur un haut plateau froid et humide recouvert de forêts. Ce roman, une exploration des liens qui nous relient ou nous paralysent, se présente comme les tableaux d'une exposition : en mettant en scène la narration sous forme d'images, Mehdi va jusqu'au bout de son art. C'est aussi un hommage, à travers son histoire, à la photographie en noir et blanc à la chambre, celle d'hier et d'aujourd'hui.
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Surnommée la Pistolera par la presse des années 70, Antonia la jeune activiste et ses camarades des Brigades mettent tous les carabiniers d'Italie sur les dents. Contrainte de fuir son pays, la jeune fille se jette dans une carrière d'humanitaire au sein d'une congrégation religieuse. Mais la traque qu'organisent les deux officiers italiens qui la pistent est faite pour durer toujours. Dans sa cavale éffrenée, Antonia est tiraillée entre la force inaltérable de ses engagements, son amour pour son cousin Anselme, prêtre dont elle ne partage pas la foi, le devoir de garder le silence pour sa survie et l'impérieux besoin d'agir dans les pays qu'elle traverse. Au Rwanda, elle crie pour chasser les premiers fratricides. Il était une fois une lanceuse d'alerte, elle s'appelait Antonia.
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Garance se fait embaucher comme domestique par un couple d'éleveurs de porcs. Dans un but précis.
Les patrons, Marylène, une belle plante jalouse et féroce, et Jean-Michel, un homme à femmes, sont débordés, arrivistes : tout est bon pour nourrir leurs porcs et leurs ambitions.
À l'intérieur et autour de cet élevage intensif, la présence obsédante des animaux s'ajoute à celle des humains en un huis clos concentrationnaire.