Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Jacques Flament
-
Last dance à Amsterdam
Claude-alain Planchon
- Jacques Flament
- Zone Franche
- 15 Avril 2017
- 9782363363084
David Leprince Van Houten est diamantaire. Arrivé à l'âge ou d'autres prennent leur retraite, rien ne saurait déranger la tranquillité de ce sexagénaire pervers. Rien, n'était-ce la rencontre inattendue de cette jolie danoise dans un club échangiste à Paris. Plongée en atmosphère humide, Claude-Alain Planchon nous invite à un parcours initiatique, pour le moins déconcertant, dans le triangle d'or d'un appartement cossu du 16e , des traders d'Anvers et d'un des bordels les plus réputés du 9e arrondissement de Paris. À travers la passion historique des gemmes (en l'occurrence les joyaux de la Couronne), ce neuvième ouvrage doit se lire comme une promenade impromptue, entre les hautes sphères de la bourgeoisie parisienne, les lieux chauds de la capitale et d'Amsterdam la rouge. Comme quoi, rien n'est jamais acquis dans la vie et la mort qui nous guette, revêt parfois des formes surprenantes, surtout si la mafia s'en mêle.
-
Lynn S. H., une de ses amies de New York, avait invité C. A. Planchon à venir passer quelques jours dans son ranch du Wyoming. Premier contact avec un état chargé d'histoire qui n'a pas subi de bouleversement depuis la ruée vers l'or. Les cabines d'invités, éparpillées dans la nature sauvage, les conversations et les ombres qui se faufilent le soir au coin du feu, tout à Deer Creek incitait l'auteur à se raconter des histoires. Ainsi naquit Dwight Granger...
Dwight Granger est un trader de New York à la vie sentimentale perturbée. Appelé d'urgence dans le Wyoming par ses parents, sa vie va vite basculer. La peur du vide, l'appel de la nuit, tout autour de lui va contribuer à raviver ses frayeurs. Dwight Granger est un cas typique de personnalité dissociée. Comme un arbre qui se défeuille, il va perdre peu à peu de ces racines d'équivalence qui lient normalement l'attitude au propos. C. A. Planchon n'est pas médecin pour rien. Il nous révèle avec exactitude la déconnexion progressive entre l'esprit de son héros, sa conception du corps, du réel et de la conscience... Dwight Parker se libère d'un moi devenu encombrant, pour se couler à l'intérieur d'un rêve où sa femme Helen et sa fille Betty Rose n'ont plus leur place.
Le cauchemar se poursuit dans l'une des prisons les plus dures de l'état du Wyoming.
Ce livre peut être vu aussi comme un plaidoyer contre la peine de mort en référence à l'exécution par injection létale le 7 août 2012 de Marvin Wilson, un handicapé mental de 54 ans.
-
(...) Personne ne pouvait manquer la boutique, le long de la route qui va du port du Stiff à Lampaul, juste à l'entrée du bourg. Boutique n'était d'ailleurs pas le terme le plus approprié, ni au lieu lui-même ni à sa vocation. Il s'agissait davan-tage d'un hangar, assez grossièrement aménagé où l'on ne vendait rien. Il n'en était d'ailleurs pas question, bien au contraire. Y vendre quoi que ce soit eut été une hérésie, totalement antinomique avec sa raison d'être. Le Coureur des grèves / PRODUIT DE LA MER L'enseigne avait été assez grossièrement gravée dans une belle pièce de bois courbe, provenant de la membrure d'un bateau. (...) Et si, à Ouessant, on pouvait abolir l'usage de l'argent ? Et si on y remplaçait l'achat et la vente par l'échange de biens et de services qui n'auraient d'autre valeur que celle que chacun veut bien leur donner ? Le récit, tendre et ironique, d'une utopie insulaire. Le rève d'un homme confronté aux règlements et au zèle de l'administration continentale. Une micro société, singulière et autoproclamée, face à ses propres.