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Phénix d'Azur éditions
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Une relation fusionnelle, débutée au sortir de l'enfance, qui débouche sur une fin tragique.
La douleur de la perte la murait dans le silence. Encore une fois, elle était à l'écart des autres, cette fois, totalement seule. Elle se décidait alors à écrire leur histoire. Il avait débarqué dans sa vie un mois de décembre. Alors qu'ils courraient dans la neige, elle peinait à le suivre, il avait déjà un tour d'avance. Alors qu'elle passait de l'innocence de l'enfance à la perversion de l'adolescence, elle remarquait qu'elle devenait, peu à peu, la bête noire.
Laissez-vous transporter par l'histoire de cette relation fusionnelle dont l'issue, tragique, entâche à tout jamais la vie de la narratrice.
EXTRAIT
Entre elle et lui, c'était bien plus que de l'amitié. Il avait débarqué dans sa vie à un moment crucial.
Elle avait onze ans la première fois qu'elle l'avait serré dans ses bras. Et déjà, elle sentait sa sincérité. À cet âge-là, tout le monde disait déjà d'elle qu'elle était forte, et qu'elle s'en sortirait dans la vie. À cet âge-là, elle trouvait que la vie était bizarre, et que rien n'avait vraiment de sens.
Elle écrivait, dans son deuxième carnet : « Tout cela semble être une grande comédie. Est-ce qu'un jour, quel-qu'un va venir me trouver pour me dire que tout cela n'était qu'une blague, et que la vie sera différente quand j'aurai dix-huit ans ? Quelqu'un va-t-il m'ouvrir les yeux pour me dire que nous sommes là pour quelque chose de plus important que pour apprendre, réciter, travailler, aimer, haïr, souffrir, être heureux, et mourir ? »
Elle s'était toujours posée trop de questions. Elle pensait trop. Beaucoup trop pour une petite tête de onze ans.
Toi, tu savais l'apaiser. Tu étais son « distributeur d'oubli ».
Elle allait au collège chaque jour. Elle montait la rue de la croix, regardait le Pré des guerres qui la surplombait, mais tournait avant de l'atteindre, à gauche. Puis, elle montait dans le bus, mettait ses écouteurs sur ses oreilles, et augmentait le son. -
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C'est un polar politique et l'observatoire d'un changement de paradigme. Pour éviter l'embrasement social, un inventeur fauché liquéfie la Bourse et fait ruisseler les paradis fiscaux vers tous les comptes bancaires de la planète. Pour faire face à un besoin pressant d'argent, il a monté une pompe à blé très attractive drapée d'un projet crédible. Il a connu le succès puis s'est retrouvé fauché. C'est alors qu'il entreprend de liquéfier la Bourse en squattant la base de Georges Soros. Il glane les informations nécessaires en infiltrant le réseau d'espionnage PRISM. Le maillon le plus émotif du système financier, le trading à haute fréquence, est ciblé par des attracteurs étranges. Il quitte prudemment son logement, et prend la mer avec Lou. Il rêve qu'il vire la fortune de Bernard Arnault au Dalaï Lama, et se demande à qui il a viré celle de Poutine. Au Portugal, ils vivent dans une cabane sur la canopée d'un chêne enlacé de glycine. Lou peint, il lit « Mille plateaux ». Mais les financiers internationaux le retrouvent...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1952, Jean-Chrétien FAVREAU est originaire de la Loire-Atlantique. Il est diplômé des Beaux-arts de Paris et d'architecture. Lecteur passionné, Ruissellement, l'an 01 est son premier roman. Il reflète l'envie de dire le changement de paradigme d'une pensée liquide où le corps et l'onde se conjuguent sans s'opposer. Comment faire enfin ruisseler la fraîche dans la rue, et ruiner la loi du marché.
Jean-Chrétien Favreau s'intéresse à la morphogenèse des corps. Il fait des architectures bioclimatiques, peint et sculpte des emmêlements d'ondes, et compose de la musique sur la suite de Fibonacci. Auteur de logiciels (bâtiment) et de brevets (nanotechnologie), il aime les révolutions coperniciennes, celles qui changent radicalement tout sans rien bouger. -
L'inspecteur Joseph Allègre se rend à Vauclair, petit village perdu dans une vallée serrée. Une femme est morte, vraisemblablement empoisonnée. Il neige fort. Avec ses deux adjoints, les jumeaux Latil, le policier va se fondre dans l'intimité de ce hameau très particulier. Où tous les habitants se connaissent. S'épient et se protègent. Allègre va prendre le temps. Une semaine. Pour mettre à plat tous les fils de l'énigme. C'est un homme qui écoute. Qui regarde. Et ces gens là lui plaisent. Il s'en méfie, certes, mais il ne les craint pas. Son enquête prend souvent pour ses collaborateurs une voie déroutante. Car l'enquêteur est un lettré. Un rêveur. Et les histoires des hommes lui rappellent des histoires écrites. Des romans. Des personnages qui l'ont marqué. A Vauclair s'est nouée une tragédie. Il le sent. Et c'est tout naturellement à Oedipe qu'il pense. A la longue quête de son identité. Tout le renvoie au texte de Sophocle, dont il impose de fait la lecture à tout le commissariat, soucieux de ne pas perdre le fil de la logique un peu labyrinthique de son chef respecté et aimé. Allègre avance à son rythme. Il se perd un peu. Comme dans sa vie. Il comprend qu'ici il va jouer autre chose que la résolution d'une affaire criminelle. Dans ce huis clos forcé, avec ces gens qui l'entourent et dont il pressent les lourds remous intérieurs, il va devoir faire des choix. Ceux qui touchent son coeur qu'il laisse en jachère. Confronté à la petite communauté de Vauclair, forcé de briser l'harmonie qui règne en surface pour faire sortir le mal qui la ronge depuis si longtemps, le brillant et modeste inspecteur réussira à sortir de sa propre tragédie et à mettre en lumière celle des protagonistes du crime. Qui ne fait que rappeler les chemins impitoyables du destin, qui prend son temps pour frapper.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Elisabeth Martinez-Bruncher est écrivaine. Elle a également enseigné la Littérature et les Lettres Classiques. Elle vit tout près de Sisteron. C'est là qu'elle tisse ses romans, ses histoires de vies un peu fêlées, souvent fragiles. Comme les nôtres. C'est dans ce milieu de lumière violente et d'ombres profondes que ses personnages vivent leur tragédie personnelle. Et la dépassent. "J'ai longtemps enseigné la littérature. Le latin et le grec aussi. J'aimais beaucoup. Depuis quelques années, j'écris. Principalement des romans. Mais pas que. Des pièces de théâtre. Et des textes courts. Voire très courts. Comme des esquisses, des croquis. Je vis en Provence et à Paris, de façon alternée. J'adore la ville. J'y trouve une stimulation permanente. Sans bouger beaucoup. C'est une vraie nourriture pour mon paysage mental. Et j'ai la chance, quand j'ai un besoin urgent de retraite et de calme, d'avoir une vieille maison en Provence. Dont le ciel est une bénédiction. M'entoure aussi ma famille. Des chiens et des chats. Bref, une vie. Posée sur terre. Comme toutes les autres. »