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FeniXX réédition numérique (Messidor)
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Au milieu du XIXe siècle, François Lacourtensourt part en Égypte, choqué après les sanglantes émeutes des canuts à Lyon. Pourchassé par un agent à la solde de sa belle-famille, il cingle à la recherche des précieux vestiges de la très belle pharaonne Hatshepsout. Dans l'atmosphère tourmentée du romantisme révolté par le culte de l'argent et secoué par les grondes révoltes ouvrières, voici le récit de la remontée du Nil au temps où les tombeaux recélaient des trésors. L'aventure est au détour du fleuve. Elle est aussi dans la mémoire marquée par Napoléon et par Champollion. Romantique par la volonté de l'auteur, le héros conte son histoire en évoquant l'Histoire : batailles et hommes, sentiments et idées. Il conte surtout les souffrances et les délices de l'amour, la grande affaire de François. Après Couthon le mal-aimé, c'est le second roman de Francis Pornon. Son héros appartient à la génération suivant celle des révolutionnaires. Voici le deuxième volet d'une série de trois livres sur une lignée de femmes et d'hommes qui vécurent ce fameux siècle où s'édifia la « démocratie » française.
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Depuis quelques années, l'auteur de « Misayre ! Misayre ! » (livre Inter 1988) et de « Une vie de rechange » (liste Goncourt 1991) suit régulièrement pour un hebdomadaire des audiences de tribunal correctionnel. Justice ordinaire, spectacle extraordinaire. Ici la vie défile et la société se déshabille. Soixante tableaux classés par genre, où l'on verra, en quelques lignes, en quelques phrases, surgir des dizaines de milieux, des centaines de personnages. Un accident de voiture, l'arrestation d'un dealer, un trou de plusieurs milliards, une bagarre dans un bistrot, une bande de carambouilleurs, des fabricants de décorations, le meurtre d'un « parrain », le tournage d'un film, un vol à la tire, la fin d'un amour... Soixante histoires vraies. Soixante brefs romans.
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La Nova est l'histoire d'une femme, totalement inconnue, jusqu'alors invisible, que le roman va faire découvrir au lecteur, le temps « d'allumer une étoile ». Paula-Hélène Sornette est née dans le Vaucluse, à Mallemort. Orpheline à 3 ans, elle est adoptée par un brave homme, un paysan, qui va l'élever jusqu'à l'âge de 15 ans : en 1915, il est « fusillé pour l'exemple », comme des centaines d'autres poilus de cette boucherie sans nom que fut la guerre de 14-18. Paula-Hélène se retrouve seule, désespérée. Elle rencontre un jeune garçon de son âge et l'aime. Il est fils d'un industriel riche et considéré ; elle est pauvre et sans soutien. L'idylle doit prendre fin. Alors, un jour de l'été 1916, devant le jeune homme effaré, Paula se tire une balle dans la tête qui va traverser son cerveau, sans pour autant mettre fin à ses jours. La mère du garçon recueille Paula plus par calcul que par compassion. Mais elle n'avait pas tout prévu... son amant - René Bedaux, cheminot en même temps que poète et journaliste - va s'éprendre de la jeune blessée... Ainsi se forme un couple étonnant : celui de Paula-Hélène, 16 ans, et de René, de vingt ans son aîné, intellectuel parisien devenu militant syndicaliste révolutionnaire. Le frère de René, Charles Bedaux, fait lui, fortune aux USA, en France et ailleurs, grâce à son fameux système « d'efficacité du travail humain », appelé l'Unité B. Le destin de ces deux hommes, aux parcours si différents, va profondément marquer Paula. Elle s'enrichit au contact de René et de ses camarades. Sa personnalité s'affirme, forte et étrange. On retrouve dans ce roman, qui puise aux sources de la biographie familiale, le souci de l'exactitude historique et surtout la sensibilité, l'émotion qui sont la marque de l'écriture de Jacqueline Darmont-Gelly.
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Une femme a perdu l'homme qu'elle aimait... Pour supporter l'intense souffrance du deuil, elle invente un amour de remplacement... Ce roman est aussi la chronique d'une génération, celle qui a vécu la guerre d'Algérie, mai 1968, la vague réactionnaire à partir des années soixante et dix... Les personnages principaux sont confrontés à une époque qui ne leur permet pas d'assouvir leur goût de l'absolu... Ils avaient une volonté d'engagement - politique, amour, création - mais les temps sont ceux du dégagement de l'ornière... La femme, Sarah, brisée par le deuil, tente de reconstruire son identité dans cette période historique embrouillée où personne n'arrive réellement à aller jusqu'au bout de lui-même... Elle cherche désespérément à retrouver avec les autres un accord sur l'essentiel... Peu à peu, parce qu'elle est vivante et vraie, elle arrive à recomposer un univers, à donner un sens à sa vie passée, présente et future... L'amour d'Antoine et Sarah se situe « entre les jours brefs de la vie et les longues, très longues années du devenir collectif »... Pourtant Sarah n'a rien du héros positif, elle se débat dans la violence de la douleur et dans l'incohérence de l'instant... Le seul héros positif de cette histoire, Antoine, appartient à une autre époque. Il est mort..., Sarah l'a aimé autant pour son héroïsme, sa bonté que pour ses mensonges, sa pudeur, ses silences... Cet engagement, au-delà de la mort, donne à Sarah la force de la victoire sans duperie, pure, parfaite... une révolution...
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Le spectacle n'aura pas lieu
Collectif
- FeniXX réédition numérique (Messidor)
- 8 Avril 2016
- 9782402085908
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Georges Couthon, le mal aimé
Collectif
- FeniXX réédition numérique (Messidor)
- 24 Mars 2016
- 9782402061810
Le plus méconnu et le plus mal aimé de grands de la Révolution : Georges Couthon mena d'une main d'acier (avec Robespierre et Saint Just) la France de l'An II. Il en exprima aussi d'une langue de velours les vastes états d'âme. Surnommé « avocat des pauvres », il fut déchiré par une infirmité qui le contraignait à se faire porter et écarter entre la modération et la Terreur. Pour se couler au plus près du héros, l'auteur fait conter le récit par la romantique jeune fille que Couthon épousa, malgré l'opposition de leurs familles. Appuyée sur une recherche inédite, l'écriture romanesque creuse profond la vérité du personnage, la réincarne parmi les événements et joue le jeu de lui faire revivre les idées qui ébranlent alors le monde.
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Les petits soirs : téléromans
Collectif
- FeniXX réédition numérique (Messidor)
- 12 Août 2016
- 9782402161923
Peintre réaliste et sensible, ses touches sont précises, tendres, délicates et il n'y manque pas la pointe d'humour qui chasse - ou rehausse ? - la tristesse, Le romancier dont on sait qu'il est l'un des maîtres du court récit a réussi là des portraits qui sonnent juste et qui émeuvent.
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Attention : dans les pages de ce livre, Patrick Besson, un dangereux terroriste de la plume, vagabonde en liberté. Refusant de se laisser enfermer dans la cage des idées reçues et des mondanités il a fait la belle. Jeune romancier déjà confirmé, grand prix de l'Académie Française pour son livre Daro, Patrick Besson est chroniqueur littéraire au Figaro et polémiste à l'Humanité. Alors que paraît-il ça ne se fait plus et qu'il est plutôt de mode d'aboyer avec les loups, Patrick Besson a choisi de dire non à la société égoïste, inégalitaire et conformiste qui est en train de se mettre en place. Un stylo entre les dents, il s'en prend gaiement aux exploiteurs, aux massacreurs, aux racistes de tout acabit, aux politiciens cohabitationnistes de tout poil et à leurs valets de plume. Il a le sens de la satire et l'insolence du talent. Dans « Amicalement rouge », il annonce la couleur, franchement, avec gaîté et sincérité. Amicalement aussi, parce qu'il est plutôt content de vivre et qu'il aime les gens.
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Un jeune couple, dans un appartement moderne, avec de larges baies vitrées qui donnent la ville. À travers la croisée, au loin, la mer. Et la figure de Robespierre qui passe dans une d'Arras... Lui est professeur de mathématiques, elle est infirmière Entre eux, l'amour et la compréhension. Leur arrive un bonheur de plus : la naissance d'un enfant. Vers quoi cela va-t-il faire tout basculer, à ce croisement de leurs vies ? Dans ce récit, écrit avec pudeur en un sens aigu du monde réel, André Stil pose à nouveau une question toujours d'actualité : la question bonheur... « La Croisée » relève d'un genre nouveau, le téléroman, scénario qui devient roman, un roman particulier qui donne la priorité à l'image et conserve la vivacité, le mouvement, du téléfilm. « La Croisée » a été réalisée par Raoul Sangla et diffusée par Antenne 2 en 1975.
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Décidément Patrick Besson est incorrigible. Après Amicalement Rouge, il récidive et publie dans Un peu d'Humanité ses chroniques politiques. Contre l'indifférence mondaine et le cynisme blasé, Patrick Besson prend fait et cause. Refusant d'endosser le costume élimé de l'intellectuel retiré du monde, il s'attaque avec allégresse au consensus des idées molles et dit clairement où il se situe : du côté de l'O.S. et de l'infirmière, du jeune Palestinien, des droits de l'esprit critique et de la liberté de penser. Bien plus qu'un règlement de compte avec tel ou tel petit maître des médias, ce livre constitue une critique radicale et tonique de l'ordre social actuel ; romancier de talent et mousquetaire de la plume, Patrick Besson se livre à une charge alerte et joyeuse qui fait la part belle à l'humour et renouvelle cette tradition française qu'on appelle l'esprit. Quel que soit l'événement qui le conduit à réagir et à prendre la plume, c'est toujours en écrivain que Patrick Besson le fait, avec cet irrespect, cette férocité, mais aussi ce don de sympathie, qui sont sa marque.
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Pirandello avait écrit des contes pour chaque jour de l'année. C'était une grande ambition et il était de taille à y faire face. Plus humble, sinon plus modeste, je m'en suis tenu aux jours fériés. Certaines fêtes nous viennent des temps les plus obscurs de l'histoire ou même de la préhistoire, d'autres appartiennent à la mythologie de la religion dominante - chez nous le christianisme -, d'autres enfin ont été inscrites au calendrier comme une sacralisation des événements qui ont construit le destin de chaque peuple. Au siècle du fric, les fêtes sont naturellement devenues des affaires : fêtes des mères, fête des pères, fêtes des grands-mères, cela fait marcher le commerce. Ce sont autant d'occasions de vendre des jouets, des petits cadeaux, du muguet ou des cocardes. De toute façon, il y a une imposture derrière chaque fête. Parfois, elle est amusante, parfois tragique, parfois on rit, parfois on pleure. Ce sont ces impostures que j'ai voulu démasquer sans acrimonie, mais en suivant les fantaisies de mon imagination. Les divagations de l'esprit sont souvent plus lucides que les vérités officielles qui ne sont que de pieux mensonges. L'essentiel est de se souvenir et chacun a toujours le droit de se fabriquer une mémoire plus à la mesure de ses besoins et de ses désirs que les commémorations solennelles. C'est un plaisir comme un autre. Je vous y convie. Bonnes fêtes à tous. Robert Escarpit. Chaque conte est accompagné d'un dessin original de Pef.
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Julie, l'étrangère de Pékin, après un long séjour en Chine, est rentrée en France... Là-bas, elle a connu un amour sans espoir, avec un Chinois marié, et malgré leur séparation, elle reste fidèle à cet amour. C'est en France qu'elle vit, en symbiose avec le soulèvement de la jeunesse chinoise, jour après jour et heure par heure, les événements de la place Tian An Men. Manifestations chinoises et scènes de la vie française se mêlent. La Chine des souvenirs (celle aussi du présent) est évoquée dans son authenticité, ses essentielles différences. Ancienne maoïste partie coopérer avec la révolution chinoise dont elle a vécu les élans et les vicissitudes, Julie ne parvient pas à se réinsérer dans la société française. « Nos rêves de 68 sont devenus des réalités banales, tristes, laides »... Après avoir basé sa vie sur un engagement, elle se sent complètement à contre-courant des nouvelles tendances : superpuissance de l'argent, « Iibération » des moeurs, de la sexualité... «Et s'ils avaient raison ? Si le but d'une vie c'était le bonheur individuel ? »... Roman d'une espérance et d'un échec, Un amour à Tian An Men pose la question de l'idéal. C'est aussi l'histoire d'une amitié entre un homme et une femme, sur une île qui, réelle, est aussi symbolique : leur lieu à eux, le « lieu » de Tian An Men. Fidèle à la réalité éclatée, ce roman brasse les moments, les genres et les styles et les fond dans une écriture à la beauté fluide et sensible.
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Été 1140 - Pierre Abélard, à jamais l'amant d'Héloïse, le philosophe audacieux, n'a plus que deux ans à vivre. Les persécutions dont il n'a cessé d'être l'objet depuis sa castration viennent de déboucher sur son excommunication : ses écrits, jugés hérétiques, sont brûlés en place de Rome. Grâce à l'abbé de Cluny, il trouve cependant dans ce haut lieu de la vie monastique refuge et compréhension. Il meurt en avril 1142 alors que, malade, il s'est retiré au couvent de Saint-Marcel-de-Chalon. Entre ces deux dates, peu de choses nous sont connues du drame intérieur qui agite Abélard. C'est ce silence qui a incité Suzanne Bernard à poursuivre la fresque qu'elle avait commencée avec Plus jamais Héloïse (Julliard, 1988) et à s'immerger une nouvelle fois « dans cette époque lointaine où le souffle était lent... où le mûrissement intellectuel allait de pair avec le goût du silence, l'écoute des choses... le développement de l'être ». Ce roman, émouvant et vrai, ressuscite cette époque, marquée par l'affrontement d'Abélard et de Bernard de Clairvaux. Plus connu sous le nom de saint Bernard, il est le principal détracteur d'Abélard et défend la Croisade contre les musulmans alors que l'abbé de Cluny fait traduire le Coran... La figure d'Abélard que nous fait découvrir ce roman nous paraît singulièrement proche. Suzanne Bernard a dessiné là le portrait d'un « intellectuel » irréductible, pionnier de la pensée de son temps, un être de raison, de passion et de fidélité.
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Retrace la vie d'un homme ordinaire, sa jeunesse en pensionnat, son travail d'employé de commerce dans un grand magasin, La Belle Saison, ses amours et sa guerre de 14. « Copyright Electre »
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Blanche Rougon se retrouve seule, renvoyée par l'établissement où elle était institutrice. Elle vit les premières grandes grèves de femmes à Lyon et les rencontres d'une femme en quête de vraie vie. Rose, une amie ouvrière, l'accompagnera tout au long des aventures passionnelles et dramatiques, sur les collines chantées par Jules Vallès, sur les quais ténébreux, dans les brillants restaurants et jusqu'aux barricades de la Commune. De la ville haute à la Croix-Rouge jusqu'aux bas faubourgs, à La Guillotière, les amies parcourront les rues de la ville, entre deux fleuves : Saône et Rhône, paix et violence. C'est la fin du siècle dernier, l'époque radieuse des villes lumières et des grands magasins de nouveautés, la flambée des utopies sociales, les révoltes passionnées et sanglantes contre l'établissement de la vie bourgeoise.
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Carnets d'outre-siècle : 1934-1940
Collectif
- FeniXX réédition numérique (Messidor)
- 2 Octobre 2016
- 9782402142113
Ayant eu la chance de côtoyer sans s'en apercevoir l'histoire en certains de ses moments les plus décisifs, l'auteur jette un regard sur ses souvenirs par-delà les cinq décennies qui séparent l'interminable XIXe siècle du XXIe siècle. « Copyright Electre »
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Les ai-je bien descendus ?
Patrick Besson
- FeniXX réédition numérique (Messidor)
- 5 Novembre 2015
- 9782402035231
Le nouveau roman de P. Besson est un pied de nez aux snobismes, aux modes, aux conventions qui commandent de toujours voler au secours de la victoire. « Copyright Electre »
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Journaliste sous haute surveillance : 1981-1987 à TF1, dans les rouages de la désinformation
Roland Passevant
- FeniXX réédition numérique (Messidor)
- Document
- 5 Novembre 2015
- 9782402037426
Mai 1981. Le mot d'ordre flottant sur le haut du pavé parisien, en 1968, « interdit d'interdire », va-t-il vraiment entrer dans la vie, ou restera-t-il un mirage ? Un communiste peut-il joindre sa sensibilité à celle d'une rédaction de l'audiovisuel ? Octobre 1981. Je frappe à la porte de TF1 qui vient de m'engager. L'aventure durera près de six ans, passionnante et déprimante à la fois. Mai 1986. Le gouvernement décide officiellement de la privatisation de TF1. À Cognacq-Jay, deux cent cinquante journalistes subissent le choc et s'interrogent... Le temps est venu, pour le grand reporter, de revoir les notes consignées durant de longues années, de faire connaître au public ce que furent les heures de l'espoir trahi ; les coulisses de la désinformation ; les basses manoeuvres de sabotage du service public... Roland Passevant
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Les infortunes de Gaspard
Danielle Bleitrach
- FeniXX réédition numérique (Messidor)
- 14 Mai 2016
- 9782402133593
Joseph mourra des suites de sa chute de cheval. Louise épousera le méchant Pierre de Bérengassier. Cet aristocrate pervers poursuivra de sa haine Gaspard qui, lui, ne pense qu'à faire l'amour et la révolution. Y a-t-il activités plus agréables quand l'on a vingt ans ? Le décor : le port de Marseille en 1789, un charroi perpétuel y règne. Dans cette animation gaie, colorée, cosmopolite, des jeunes gens à peine sortis de l'enfance inventent une nouvelle loi, celle de l'insurrection. « Les Infortunes de Gaspard » aurait pu s'intituler les « Bonnes Fortunes de Gaspard » si la vertu ne s'en était pas mêlée et l'on sait à quel point il est difficile de confondre les choses de l'amour et l'honnêteté, même dans une révolution. C'est un roman parfois libertin, parfois tendre, conduit à un rythme rapide dans les traces de son héros, Gaspard, un enragé au coeur ardent.
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Pleine lune sur l'existence du jeune bougre
Jean-Louis Lippert
- FeniXX réédition numérique (Messidor)
- Gestion publique
- 14 Mai 2016
- 9782402151672
Plongez vos mains de guérisseur dans l'âme d'une société comme la nôtre : vous avez toute chance d'en retirer les caillots de sang noir qui lui tiennent lieu de pensée. C'est à désigner l'énorme tumeur viscérale de l'idéologie régnante que s'employaient mes propres samizdats, voués à ne rencontrer que défiance et vague commisération. Mais grand bien fosse à ce faux-frère de J.-L.L., que ce roman de chevalerie cosmique, cette épopée-tragédie-force, lui permette de transposer sur un mode de fiction les péripéties de mon itinéraire véridique pour combler ses ambitions littéraires et mondaines ! Je reste, quant à moi, prisonnier d'un cachot étrangement suspendu sur le vide, à mi-hauteur d'une Tour pareille à celle de Hlderlin. « Plus qu'un prince, moins qu'un manant », avais-je écrit sur mon blason - à l'inverse du programme imparti au citoyen occidental. Peut-être est-ce ma position écartelée de toujours dans cet interstice, ce no man's land entre les différents pôles de l'existence qui l'incita dans le choix de son personnage ? Nord et Sud, Est et Ouest, haut et bas de l'échelle, gauche et droite, jeunesse et maturité, utopie et nostalgie : autant d'axes parmi d'autres qui, me prenant au centre de leurs feux croisés comme des faisceaux de projecteurs, faisaient une cible tentante pour un auteur. Avec toute l'ironie amère qu'autorise ma position de clandestinité absolue, je ne désavouerai pas ce récit d'exploration où se lisent une quête et une enquête sur ce temps, irréductible aux courantes classifications de genres littéraires. (Mais tout roman de l'errance, de l'altérité, de la contradiction n'est-il pas aussi bien négation, altération, contradiction du roman ?) Les faits prétendument imaginaires qui tissent cette sotie contemporaine, l'auteur s'est borné à les rapporter comme un journaliste ou un ethnologue, à les consigner par écrit comme un notaire. Que le personnage mène donc son existence d'incertitude dans l'univers entre deux mondes de cette Pleine lune, et soit le spectre qui hante toutes les murailles en ruine du réel ! Anatole Atlas
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Les Enfants de l'énergie : grandir solidaire
Philippe Haumont
- FeniXX réédition numérique (Messidor)
- 24 Mars 2016
- 9782402050852
Personne ne sait vraiment comment débuta cette histoire, ni même de quelle histoire il s'agissait. Un coup de fil d'un ami, qui voulait me faire croire au survol d'un Dragon, au-dessus d'un lac, en plein Morvan sauvage. Une affaire qui devait, par la suite, faire grand bruit. Un joli rêve de jeunes colons en vacances, m'étais-je d'abord dit. Jusqu'au jour où cette histoire s'est imposée à moi. Derrière l'enquête, c'était mon job, s'est profilée la re-création d'un mythe, dans une colonie de vacances très ordinaire, à la CCAS, le comité d'entreprise des salariés d'EDF-GDF. Une belle quête que j'avais là sur les bras... mais qui, jusqu'à la fin, n'a jamais cessé de se compliquer. Que voulez-vous, traquer l'imaginaire, c'est un métier à risque !
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Après le Petit Boxeur, voici le deuxième « téléroman » d'André Stil, où se lit comme un roman - ou comme une nouvelle -, un scénario de télévision de l'auteur. Beaucoup de téléspectateurs se - souviennent du film diffusé sur la 3e chaîne en 1974. Deux enfants se découvrent, de loin - pas si loin -, par la correspondance scolaire. Un dimanche, les parents de l'un, d'un coup de voiture, l'accompagnent chez l'autre. Un ouvrier sidérurgiste du Nord et un restaurateur de la Somme. Deux femmes. Un garçon et une fille. Si facile, le contact entre les enfants... Et les autres ?
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Louiséto du temps des cerises
Jean Cazalbou
- FeniXX réédition numérique (Messidor)
- 12 Août 2016
- 9782402136341
Pourquoi Louise Dalas, la fille du boulanger de Fos, à la frontière espagnole, appelée Louiséto dans le village, va-t-elle se trouver mêlée aux événements de la Commune de Paris, en 1871, et être surnommée, dès lors, Louise Michel ? Quel est le sens profond de son aventure qui se déplie progressivement, pétale à pétale, dans le vase de terre et de rocs pyrénéens ? Le titre même, Louiséto du temps des cerises, symbolise les forces vives de cette oeuvre. Louiséto, l'héroïne, tendre et farouche à la fois, rêveuse et ironique, un personnage de roman jailli du réel et parfois plus vrai que lui. Et le Temps des cerises qui donne à l'histoire son reflet dramatique, émouvant et même, à certains égards, extraordinairement actuel. Tout cela, mêlant commune et Commune, fait dépasser à l'ouvrage le niveau de la simple chronique villageoise. Récit d'aventure et de tendresse, ce nouveau livre se situe exactement entre le premier roman de Jean Cazalbou la Porte du Castéras et l'un de ses plus récents écrits Fos, mémoire d'un village pyrénéen. Du premier, on retrouve la légèreté, la vivacité, la jeunesse d'une action rondement menée, alerte. Le second se trouve comme prolongé par la présence du terroir, de ses personnages typiques, de ses contes qui participent étroitement au jeu dramatique.